
Le CAC 40 est à un plus haut de plus de 12 ans. (© Adobestock)
Les principaux indices boursiers vont de record en record alors que la croissance mondiale est au plus bas depuis dix ans. Quatre facteurs expliquent cette situation paradoxale.
Après plusieurs épisodes de turbulences, Wall Street enchaîne les records en cette fin d’année.
L’indice historique Dow Jones a dépassé les 28.000 points pour la première fois de son histoire. Idem pour le S&P 500 – qui regroupe les 500 poids lourds de la cote américaine – et le Nasdaq, respectivement au-dessus de 3.100 et 8.500 points. Depuis le 1er janvier, les trois indices se sont adjugés 20%, 24% et 29%.
Le constat est similaire de ce côté de l’Atlantique. En hausse de 25% depuis le début de l’année, le CAC 40 frôle les 6.000 points, au plus haut depuis juillet 2007. Même dynamique pour le DAX allemand (qui est un indice dividendes réinvestis contrairement au CAC 40), qui est monté ces derniers jours au-delà de 13.240 points et s’adjuge aussi 25% sur la période.
Comment se fait-il que les marchés d’actions soient si euphoriques alors que l’économie mondiale fait plutôt grise mine ? Le FMI n’a-t-il pas abaissé une nouvelle fois ses prévisions de croissance le mois dernier ? L’institution basée à Washington D.C. anticipe une progression du PIB mondial de 3% cette année, un plus bas depuis la crise de 2009. Elle table sur un rebond à 3,4% l’an prochain.
Les raisons du nouvel élan des Bourses mondiales survenu ces dernières semaines doivent donc être cherchées ailleurs. Parmi elles, quatre facteurs sont déterminants.
FOMO et FOBT : des
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