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Pompeo compare le gouvernement iranien à une mafia
information fournie par Reuters 23/07/2018 à 06:27

 (Ajoute déclarations supplémentaires de Pompeo, Trump,
précisions)
    WASHINGTON, 23 juillet (Reuters) - Le secrétaire d'Etat
américain, Mike Pompeo, a déclaré dimanche que l'Iran était
"dirigé par quelque chose qui ressemble plus à une mafia qu'à un
gouvernement", estimant qu'un vaste système de corruption
prévalait parmi les dirigeants iraniens et assurant le peuple
iranien du soutien des Etats-Unis.
    Le président iranien Hassan Rohani et le ministre des
Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif sont les hommes de
paille de l'escroquerie internationale menée par le guide
suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei,
a-t-il dit lors d'un discours à la bibliothèque présidentielle
Ronald Reagan, à Simi Valley, en Californie.
    Les dirigeants iraniens ont bénéficié de détournements de
fonds, de contrats avantageux et d'autres gains mal acquis, a
ajouté le chef de la diplomatie américaine.
    Ces propos surviennent alors que l'administration Trump a
lancé, selon plusieurs représentants américains sous couvert
d'anonymat, une offensive médiatique visant à attiser la
contestation en Iran et à accentuer la pression sur Téhéran afin
qu'il mette fin à son programme nucléaire et cesse ses activités
déstabilisatrices au Proche-Orient.
    Donald Trump a demandé dimanche à son homologue iranien
Hassan Rohani de ne pas menacer les Etats-Unis sous peine d'en
subir des conséquences historiques, après que Hassan Rohani a
prévenu le président américain qu'une guerre avec l'Iran serait
"la mère de toutes les guerres".  
    Les Etats-Unis vont accroître dans les prochains mois les
pressions économiques sur l'Iran après que le président
américain a dénoncé début mai l'accord international de juillet
2015 sur le programme nucléaire iranien, qui a permis la levée
progressive des sanctions commerciales en échange d'une
limitation des activités sensibles de Téhéran. 
    Washington a menacé depuis d'imposer des pénalités
financières aux pays qui continueront à importer du pétrole
iranien après le 4 novembre.
    Samedi, le guide suprême de la Révolution iranienne,
l'ayatollah Ali Khamenei, s'en est pris à la parole "sans
valeur" des Etats-Unis après la dénonciation par Donald Trump de
l'accord sur le nucléaire de 2015, excluant toute nouvelle
négociation avec Washington.  
    Washington a nié avoir adopté une stratégie de changement de
régime en Iran.
    Il appartient au peuple iranien de définir la direction du
pays, a dit dimanche Mike Pompeo, précisant que les Etats-Unis
"appuieront la voix longtemps ignorée du peuple iranien".
    L'administration américaine va lancer des plateformes
télévisée, radiophonique et digitale en farsi à destination des
Iraniens et des ressortissants iraniens à travers le monde, a
dit encore Pompeo.

 (Warren Strobel, avec Dana Feldman à Simi Valley, Jean Terzian
pour le service français)
 

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