
Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA. (© Crédit Agricole)
Ce Nîmois de 56 ans est directeur général de la banque depuis le 20 mai 2015, date à laquelle il a succédé à Jean-Paul Chifflet. Entré dans le groupe en 1982, ce diplômé de l’Ensae était à la tête de la caisse régionale Provence Côte d’Azur depuis 2001. Secrétaire général de la FNCA, entre 2010 et 2015, il est un farouche défenseur de la culture Crédit Agricole et de son ancrage local.
Le Revenu : Crédit Agricole a dévoilé le 9 mars son nouveau plan de moyen terme. Quels sont vos objectifs financiers ?
Philippe Brassac :
En 2019, le résultat net du groupe Crédit Agricole pourrait atteindre 7,2 milliards d’euros et celui de
Crédit Agricole SA
, notre société cotée, 4,2 milliards d’euros. Cette projection se compare à un résultat net normalisé de 3,6 milliards d’euros en 2015 et de 3,2 milliards pro forma de l’opération Eureka, qui vise au reclassement au sein du groupe des parts de Crédit Agricole SA dans les caisses régionales. Après un faible effet dilutif en 2016, Crédit Agricole SA retrouvera dès 2017 une trajectoire de croissance de sa rentabilité.
Le Revenu : Une trajectoire avant tout fondée sur la croissance interne ?
Philippe Brassac :
Oui, car le potentiel est là. Crédit Agricole entre dans une troisième phase de son développement après des années 2000 marquées par une croissance tous
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