
En France, l’augmentation des prix du carburant a suivi la hausse du cours du brut, alors que le baril de Brent a dépassé 90 dollars la semaine dernière. (© Adobestock)
Le ralentissement de la hausse des prix, notamment en France, est menacé par la remontée des cours du brut avec la réduction de l’offre.
C’est la mauvaise surprise de la rentrée. Alors que plane déjà la menace de la récession sur la zone euro (Le Revenu n°1754), la remontée des prix de l’énergie assombrit encore le paysage économique.
Le baril de Brent a en effet dépassé 90 dollars la semaine dernière, pour la première fois depuis près d’un an, ce qui représente une hausse de 25% par rapport au point-bas enregistré en juin dernier. Une évolution survenue en l’absence d’une hausse de la demande de pétrole, la conjoncture internationale étant de plus en plus morose, vu la faiblesse de la reprise chinoise.
C’est donc la réduction de l’offre qui tire les cours du brut, avec la décision de l’Arabie saoudite et de la Russie de prolonger jusqu’à la fin de cette année la baisse de leur production – d’un million et de 300.000 barils par jour, respectivement. Et l’effet de cette remontée des prix est amplifié sur le Vieux Continent par l’appréciation du dollar, qui a gagné plus de 5% par rapport à l’euro depuis la mi-juillet.
Détermination saoudienneCertes, on est encore loin du choc énergétique de 2022, car les prix du gaz et de l’électricité ne connaissent pas de nouvelle flambée à ce jour. Il n’en reste pas moins que le processus de désinflation en Europe, enclenché par la Banque centrale européenne (BCE) au moyen de sa politique de resserrement monétaire, paraît menacé. Depuis l’automne 2022,
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