(AOF) - Deutsche Bank passe à "Vendre" contre "Conserver" sur Pernod Ricard et diminue son objectif de cours de 120 à 106 euros. "Pernod a toujours excellé dans la recherche de croissance et l’atteinte de ses objectifs, comme en témoignent sa position de leader en Chine (40% de parts de marché des spiritueux internationaux) et sa solide position de numéro 2 en Inde. Cependant, à court terme, nous craignons que la croissance organique de Pernod reste faible en raison de la poursuite de la normalisation américaine et d'un environnement macroéconomique difficile en Chine", explique la banque allemande.
"Nous continuons de penser que Pernod est un actif attractif à long terme. Toutefois, nous estimons que les vents contraires liés aux pressions macroéconomiques viennent contrebalancer ses avantages. La valorisation actuelle n'est pas suffisamment attractive pour compenser le risque de baisse que nous percevons par rapport aux estimations du consensus", précise, en outre, Deutsche Bank, pour justifier sa décision.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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