(AOF) - Pernod Ricard a signé un accord portant sur la vente de ses marques stratégiques internationales de vins à Australian Wine Holdco Limited, un consortium d’investisseurs institutionnels internationaux propriétaire d’Accolade Wines. En Bourse, l’action du groupe de vins et spiritueux gagne 3,01% à 126,55 euros et prend la tête de l’indice CAC 40. Au cours de l’exercice précédent, le vin a représenté seulement 4% du chiffre d’affaires global du groupe.
Dans le détail, la transaction concerne un portefeuille de marques internationales qui représentent un volume annuel de 10 millions de caisses de 9 litres provenant de trois origines. Ces marques sont les australiennes Jacob's Creek, Orlando et St Hugo, les néo-zélandaises Stoneleigh, Brancott Estate et Church Road ainsi que les espagnoles Campo Viejo, Ysios, Tarsus et Azpilicueta.
" L'ensemble constitue une plateforme intégrée complète allant de la vigne jusqu'à la bouteille et comprenant sept caves ", a précisé le groupe français.
Pernod Ricard ne cède pas la totalité de ses vins, il conserve certaines grandes marques. Le groupe français garde notamment les vins californien, Kenwood, et chinois, Helan Mountain. Le rosé Château Sainte Marguerite, cru classé Côtes-de-Provence n'est pas non plus concerné.
La finalisation de l'opération devrait intervenir au premier semestre 2025.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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