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Patinage-Gailhaguet se défend, exclut à nouveau de démissionner
information fournie par Reuters 05/02/2020 à 15:43

    PARIS, 5 février (Reuters) - Eclaboussé par un scandale de
violences sexuelles dans le patinage français, le patron de la
Fédération française des Sports de glace (FFSG), Didier
Gailhaguet, a contre-attaqué mercredi, estimant être "sali par
des minables" et excluant une nouvelle fois toute démission à ce
stade. 
    En poste depuis plus de vingt ans, Didier Gailhaguet est
dans le collimateur de la ministre des Sports Roxana Maracineanu
qui a réclamé lundi sa démission après une série des révélations
d'agressions sexuelles de plusieurs anciennes patineuses à
l'encontre de leurs entraîneurs.
    Parmi elles, Sarah Abitbol, dix fois championne de France de
patinage artistique en couple et médaillée de bronze aux
championnats du monde en 2000, qui a accusé dans un livre son
ancien entraîneur Gilles Beyer de l'avoir violée et agressée
sexuellement plusieurs fois entre 1990 et 1992  .
    A la suite de ces révélations, le parquet de Paris a annoncé
mardi avoir ouvert une enquête préliminaire "des chefs de viols
sur mineurs par personne ayant autorité sur la victime et
d’agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité
sur la victime".
    Gilles Beyer, également accusé par une autre patineuse
Hélène Godard, a reconnu la semaine dernière "des relations
intimes" Sarah Abitbol tout en disant avoir conscience de leur
caractère "inapproprié".
    Accusé d'avoir couvert ces accusations, et d'avoir protégé
Gilles Beyer, Didier Gailhaguet a assuré, lors d'une conférence
de presse à Paris, n'avoir jamais "entendu parler de viols sur
les personnes de Hélène Godard ou de Sarah Abitbol" et estimé
être "sali par des minables". 
    "Je suis un homme imparfait mais je suis un homme clean",
a-t-il poursuivi. "J'ai appris ces faits il y a une semaine et
demi, leur non-dénonciation est coupable car ces faits sont
horribles". 
    "La Fédération, ce n'est absolument pas un ramassis de
pervers sexuels ayant la culture du viol", a-t-il ajouté,
épinglant des "médias pour le moins déchaînés", "une ministre
moralisatrice" et des "opportunistes de circonstance (...) avec
quelques arrières-pensées électoralistes".   

 (Julien Pretot et Marine Pennetier, édité par Jean-Michel
Bélot)
 

1 commentaire

  • 05 février 16:07

    Il y a encore 60/70 ans, ses voisins, son quartier ou son village lui auraient fait un charivari.


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