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Pas d'accord sur le Brexit au détriment des standards européens-Barnier
information fournie par Reuters 17/05/2017 à 17:14

    STRASBOURG, 17 mai (Reuters) - Le Français Michel Barnier, 
chargé de négocier avec Londres les modalités de sortie du 
Royaume-Uni de l'Union européenne, a affirmé mercredi sa volonté 
de parvenir à un accord tout en excluant que ce soit au prix 
d'un abaissement des normes européennes. 
    Les négociations sur les modalités du divorce et la nature 
des futures relations entre Londres et les Vingt-Sept doivent 
débuter après les élections législatives du 8 juin, au 
Royaume-Uni, dans la perspective d'une finalisation d'ici au 29 
mars 2019. 
    "Une nouvelle relation avec le Royaume-Uni, il n'est pas 
trop tôt pour en esquisser les contours. Elle comprendra un 
accord de libre échange 'free and fair trade', des accords de 
coopération, notamment en matière d'université ou de recherche 
et un partenariat, comme nous le souhaitons, en matière de 
sécurité et de défense", a affirmé l'ancien commissaire européen 
devant le Parlement de Strasbourg. 
    Michel Barnier, qui répondait aux questions des eurodéputés, 
a indiqué quelles seraient ses lignes rouges. 
    "Nous n'accepterons jamais qu'un accord de libre échange 
conduise à une concurrence déloyale ou à un abaissement de nos 
standards sociaux, fiscaux et environnementaux et nous ne 
voudrons pas non plus accepter de marchander la sécurité par 
rapport à des questions commerciales", a-t-il dit. 
    Alors que les débats de part et d'autre de la Manche se sont 
notamment focalisés sur le montant de la note que le Royaume-Uni 
devra régler pour solde de tout compte - des montants de 25 à 
100 milliards d'euros ont été évoqués -, Barnier a affirmé qu'il 
n'y aurait "pas de punition, pas d''exit bill' (facture de 
sortie)". 
    Le règlement financier des engagements européens, notamment 
budgétaires, pris sur plusieurs années par Londres, dépendra, 
a-t-il ajouté, "de la méthodologie sur laquelle on doit se 
mettre d'accord" et "de la date effective de la sortie du 
Royaume-Uni". 
    "L'option de pas d'accord ou d'un mauvais accord n'est pas 
la mienne et nous voulons aboutir à un accord avec le 
Royaume-Uni, pas contre le Royaume-Uni", a-t-il précisé avant de 
confier: 
    "J'apprécierais d'ailleurs que, dans un même esprit, du côté 
britannique, on se mette dans l'état esprit d'aboutir à un 
accord avec l'Union européenne et pas contre l'Union 
européenne." 
 
 (Gilbert Reilhac; édité par Henri-Pierre André) 
 

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