(AOF) - Au premier trimestre 2024, le chiffre d’affaires du groupe Orange ressort à 9,85 milliards d'euros. Il est en hausse de 2,1% par rapport au premier trimestre 2023 (+201 millions d'euros) grâce à une croissance des services de détail (+3,2% ou 232 millions d'euros) et à une moindre baisse des services aux opérateurs (-4,1% ou -62 millions d'euros) notamment liée à la hausse des tarifs de dégroupage en France. L'Ebitdaal du groupe s'élève au 31 mars 2024 à 2,40 milliards d’euros, en hausse de 2,3% en ligne avec l'objectif de légère croissance sur 2024.
L'Ebitdaal des activités télécoms s'élève à 2,44 milliards d'euros (+2,3%).
Les eCAPEX s'élèvent à 1,38 milliard d'euros au premier trimestre 2024, hors les 166 millions d'euros de CAPEX de l'Espagne comptabilisés au premier trimestre dans les comptes du Groupe.
Les eCAPEX sont en croissance de 3,1% et le taux de eCAPEX des activités télécoms / chiffre d'affaires est de 14%, conforme à l'objectif de maîtrise en 2024.
Le nombre de foyers raccordables au FTTH atteint 56,2 millions hors Espagne (+12,2%) et la base clients FTTH 12,2 millions (+15,4%).
Orange confirme ses objectifs financiers pour 20244 : Ebitdaal en légère croissance, discipline sur les eCAPEX, cash-flow organique des activités télécoms d'au moins 3,3 milliards d'euros, ratio dette nette/EBITDAaL des activités télécoms inchangé autour de 2x à moyen terme.
En outre, Orange va proposer une augmentation du dividende 2024 payable en 2025 à 0,75 euro par action incluant un acompte de 0,30 euro en décembre 2024.
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L'externalisation des infrastructures
Ce mouvement, à l'œuvre depuis plusieurs années, a pour but de réduire la dette des acteurs du secteur et de mener les investissements nécessaires. Jusqu'à présent, ces cessions ont porté sur les réseaux mobiles et la partie dite "passive" (les pylônes et non les antennes 4G-5G considérées comme "actives" et plus stratégiques). Désormais, 29% des pylônes en Europe appartiennent donc à des sociétés spécialisées. Sur le fixe, les opérateurs ont été plus prudents de façon à conserver le contrôle. SFR a ainsi cédé la moitié de son réseau fibre en 2018, imité par Orange en 2021. La cession de l'ensemble de son réseau fixe au fonds KKR par Telecom Italia, marque donc une rupture. Cette opération constitue une première européenne voire mondiale. L'opérateur choisit de se recentrer sur ses activités commerciales, sa filiale B2B et son activité au Brésil. Très endetté, il ne peut mener la couverture fibre de son pays.
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