
Avant 1987, l'Afrique du Sud (sur la photo), l'Amérique du Nord et l'Australie représentaient 60% de l'or produit, contre 30% aujourd'hui. (© cc P. Saad)
On sait le goût immodéré qu’ont longtemps eu les épargnants français pour les napoléons et les lingots d’or.
On a oublié qu’ils ont été, jusqu’au début des années quatre-vingt, les plus gros actionnaires de certaines mines d’or sud-africaines, aujourd’hui oubliées, telles Harmony et East Rand, qui étaient alors négociables sous les voûtes du palais Brongniart à Paris.
Aujourd’hui, le placement en actions de producteurs d’or n’a plus beaucoup la cote en France. Le déclin de la production du métal jaune en Afrique du Sud avait déjà porté un rude coup à tout ce compartiment.
Et les grands producteurs aurifères nord-américains ( Barrick Gold , Newmont Mining, Goldcorp, Agnico Eagle, etc.), dont les titres ne sont pas éligibles au PEA, garnissent sans doute assez peu les comptes-titres des actionnaires français.
Des comptes dans le rougeLe déclin boursier séculaire des titres des producteurs d’or tient d’abord à ce que le prix de l’once n’a pas retrouvé son plus-haut absolu d’environ 1.900 dollars, touché en juillet 2011.
L’once se négocie dernièrement autour des 1.300 dollars. Et la perspective de la remontée des taux d’intérêt américains, déjà au-dessus de 3% pour les emprunts d’État à dix ans, plombe encore un peu plus le prix du métal jaune.
Les taux s’élèvent et le dollar s’apprécie :
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