Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

OPmobility (ex-Plastic Omnium) prévoit de surperformer son secteur en 2024
information fournie par AOF 23/04/2024 à 16:36

(AOF) - OPmobility ( +0,17% à 11,92 euros) progresse légèrement après l'annonce d'un chiffre d’affaires économique en progression de 1,6% à 2,86 milliards d’euros au 1er trimestre. L'équipementier automobile, ex-Plastic Omnium, a confirmé ses perspectives 2024 avec une amélioration de tous ses agrégats financiers par rapport à 2023 : marge opérationnelle, résultat net part du groupe, cash-flow libre et dette nette. TP Icap Midcap reste à Conserver avec un objectif de cours de 14 euros, évoquant "des chiffres de ventes en ligne, tirés notamment par l’activité de pare-chocs et l’Amérique du Nord".

Le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 3,6% en organique, "surperformant de 4,5 points la production automobile mondiale, en ligne avec l'objectif annuel du groupe".

En 2024, le marché de la production automobile est attendu en légère baisse, estimée à 0,3% par S&P, dans un environnement notamment marqué par une transition vers une mobilité décarbonée plus progressive qu'attendue. OPmobility prévoit de le surperformer.

TP Icap Midcap estime que la dynamique du groupe "a été tirée par l'excellente performance de l'activité de pare-chocs", dans laquelle il occupe une position de leader mondial, comme dans les réservoirs à carburant et les modules blocs-avant.

Le groupe souligne que les États-Unis sont le premier contributeur à son chiffre d'affaires, "confirmant une répartition géographique plus équilibrée". "La nouvelle usine d'assemblage de modules à Austin (Texas), contribuera à l'accélération de l'activité d'OPmobility en Amérique du Nord", ajout-t-il dans son communiqué.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- 27ème équipementier automobile de « rang 1 » né en 1946 numéro 1 mondial des pièces de carrosserie, des systèmes de carburant et de la modularisation ;

- Chiffre d’affaires de 9,5 Mds€ réalisé majoritairement en Europe (48 %), devant l’Amérique du nord (29 %), la Chine (12 %) et le reste de l’Asie (8 %) ;

- Modèle d'affaires « PO Way » : indépendance, capacité d'autofinancement, investissements de captation de la croissance des marchés, innovation, intégration des collaborateurs ;

- Capital contrôlé à 59,4 % par la famille fondatrice Burelle et accueillant l’état français (1,54 %), Laurent Brunelle étant président du conseil et Laurent Favre directeur général ;

- Bilan maîtrisé avec un ratio dette sur capitaux propres de 86 %, un effet de levier de 1,9 face à 2,3 Mds€ de liquidités et 289 M€ d’autofinancement libre.

Enjeux

- Stratégie 2030 « Driving a new generation of mobility » pour les 4 branches : - objectif financiers, relevés, de 11,5 Mds€ de revenus en 2025 et + 15 Mds€ en 2030,

- IES (intelligent exterior systems), n° 1 mondial des pare-chocs et hayons : renforcement des positions en Amérique du nord (12% d’ici 2025 vs 9,9 %) et en Chine (26%), ainsi que dans le secteur des véhicules électriques (30% vs 8 % des revenus),

- Lightning 1, nouvelle division éclairage : objectif de 1,5 Md€ de revenus en 2027, via une présence accrue en en Asie et en Amérique du Nord,

- HPBO, n° 1 mondial des modules blocs : croissance à 2 chiffres des ventes en Amérique du nord et Asie,

- CES, n° 1 mondial des réservoirs et systèmes de dépollutions : part de marché portée à 21 % en 2030 vs 21 % dans les systèmes à carburants et lancement d’une offre de solutions de stockage et gestion d’énergie électrique avec 1 Md€ de revenus en 2030,

- New Energies, nouvelle activité hydrogène de réservoirs et piles à combustible hydrogène : objectif de 300 M€ de revenus en 2025 et 3 Mds€ en 2030, avec part de marché de 25 % dans le stockage et 10 à 15 % dans les piles, via un investissement annuel de 100 M€,

- Stratégie d’innovation offensive fondée sur 47 centres de R&D, dopée par son écosystème d'innovation et ses investissements via les fonds APVentures et Aster ;

- Stratégie environnementale « Act for climate » de neutralité carbone des activités en 2025 et de toute la chaîne de valeur en 2050, via baisse de consommation d’énergie, éco-conception de pièces légères et plus aérodynamiques (5 à 17 % de ZEV dans les revenus 2025) et recyclage des déchets ;

- Lancement d’OP’n Soft, entité de solutions de logiciels embarqués regroupant les expertises du groupe (40 % de la valeur des nouveaux véhicules liée aux logiciels);

Défis

- Poursuite de la surperformance par rapport à un marché mondial en repli ;

- Dépendance encore forte des ventes à Volkswagen, Stellantis et Daimler ;

- Poursuite de la remontée de la rentabilité de l’activité éclairage ;

- Plan de transformation OMEGA en réponse à l’inflation, aux arrêts de production des clients et aux pénuries de semi-conducteurs ;

- Maîtrise des projets industriels en France, en Chine et aux Etats-Unis en réponse aux demandes en modules, systèmes de dépollution, réservoirs d’hydrogène et cockpits de véhicules électriques.

Des négociations avec les constructeurs

En moyenne, les équipementiers représentent entre 60 à 85 % du prix de revient de fabrication d'un véhicule. Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) les négociations sont très tendues avec les constructeurs concernant la répercussion de l'augmentation des coûts. Les hausses de prix portent à la fois sur les composants électroniques, les matières premières, telles que l'acier, le nickel, le lithium ou le palladium, l'énergie et les transports. Les équipementiers négocient principalement avec Stellantis et Renault pour mettre en place des indices permettant de répercuter les hausses. Ils parient aussi sur l'innovation, la différenciation, la montée en gamme et l'internationalisation.

Valeurs associées

Euronext Paris -0.26%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 23/04/2024 à 16:36:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.