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Onze soldats philippins tués lors de tirs contre des rebelles
information fournie par Reuters 01/06/2017 à 11:28

 (Bilan des victimes, réaction de Duterte) 
    MARAWI, Philippines, 1er juin (Reuters) - Onze soldats 
philippins ont été tués par des tirs amis lors d'un bombardement 
aérien visant à reprendre le contrôle de Marawi, ville du sud de 
l'archipel tenue par des rebelles islamistes, a annoncé jeudi le 
ministre de la Défense, Delfin Lorenzana.  
    "C'est très triste de frapper nos propres troupes", a-t-il 
reconnu à propos de ces bombardements, mercredi, sur le centre 
de Marawi "Il y a dû avoir une erreur quelque part, quelqu'un au 
sol ou le pilote".  
    C'était la première fois mercredi que l'armée de l'air 
philippine utilisait des avions SF-260 à Marawi. 
    Au total, 38 membres des forces de sécurité ont été tués en 
neuf jours de bataille dans cette grande ville de l'île de 
Mindanao, ainsi que 19 civils et 120 rebelles. 
    Huit étrangers combattant aux côtés des rebelles ont été 
tués, a ajouté le ministre, des ressortissants saoudien, 
malaisien, indonésien, yéménite et tchétchène. 
    L'armée philippine mène des opérations au sol, avec l'appui 
d'hélicoptères de combat, contre des insurgés liés au groupe 
Etat islamique, qui occupent certains quartiers de Marawi. 
    Les combattants du groupe Maute, qui a prêté allégeance à 
l'EI, offrent une résistance inattendue à l'armée philippine. 
    Le ministre a toutefois dit que l'armée pourrait suspendre 
ses opérations sur la ville, parce que les rebelles représentent 
une petite force qui "ne va pas tenir bien longtemps". 
    S'exprimant sur cette crise, qui prend néanmoins de 
l'ampleur chaque jour, le président Rodrigo Duterte a estimé 
jeudi que l'occupation de Marawi n'était pas vraiment le fait du 
groupe Maute mais plutôt de l'EI proprement dit. 
    Et qu'elle avait été préparée de longue date. 
    "Vous savez, la rébellion à Mindanao, ce n'est pas Maute, 
c'est purement l'EI", a-t-il assuré. 
 
 (Tom Allard, avec Neil Jerome Morales et Manuel Mogato à 
Manille, Julie Carriat et Gilles Trequesser pour le service 
français) 
 

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