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Octobre : mois de tous les dangers pour la Bourse
information fournie par Boursorama 16/10/2019 à 20:14

24 octobre 1929, 19 octobre 1987, 6 octobre 2008… Aviez-vous remarqué que les effondrements boursiers les plus violents ont lieu en octobre ?  Ça tombe bien, à l'approche de la saison des krachs, les marchés financiers flirtent avec leurs records historiques. Le 15 octobre dernier, le CAC renouait avec le seuil des 5700 points, niveau qu'il n'avait pas atteint depuis octobre 2007.  Pourtant la liste des risques susceptibles de les faire dérailler est longue.  Guerre commerciale, récession, éclatement des bulles…  Tour d'horizon des principales craintes susceptibles de provoquer un krach boursier d'ici la fin de l'année.

1/Guerre commerciale

Depuis plus d'un an maintenant, le spectre d'une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis alimente régulièrement les inquiétudes des investisseurs. Chaque jour ou presque apporte son lot de tweets intempestifs de la part Donald Trump à l'encontre de pays divers et variés tels que l'lran, le Mexique, le Venezuela, l'Union européenne et bien sûr la Chine, LA cible préférée de l'administration américaine. Ces tensions géopolitiques sont source de volatilité sur les marchés.

2/ Spectre d'une récession

Que ce soit en Europe, en Chine ou aux Etats-Unis, les chiffres économiques se suivent et se ressemblent. Impactée par la guerre commerciale, l'Allemagne, le moteur de la zone euro est au bord de la récession. Aux Etats-Unis et en Chine, le coup de frein de la croissance est manifeste. Autre élément inquiétant, le taux d'intérêt sur les bons du Trésor américains à dix ans est passé temporairement sous celui des bons à deux ans, signe que les investisseurs sont plus pessimistes sur les perspectives économiques à court terme qu'à moyen terme. Une inversion de la courbe des taux à ne pas prendre à la légère.  La dernière fois que cela s'est produit c'était en 2008… à la veille de la crise financière.

3/ Tensions géopolitiques

Régulièrement, les tensions géopolitiques au Moyen-Orient font la une de l'actualité. Dernière en date, l'attaque d'infrastructures pétrolières saoudienne par des drones qui a fait flamber de 14% les cours du baril. Or une escalade des tensions politiques, voire un conflit militaire dans la région, pourrait gravement nuire à l'approvisionnement mondial en or noir. Nul doute que si les cours du pétrole flambaient durablement, cela contribuerait à aggraver le ralentissement économique mondial.

Plus proche de nous, la résurgence d'une crise italienne tout comme les atermoiements liés au Brexit sont une source d'incertitude pour les marchés. Nul doute que ces sujets seront scrutés comme le lait sur le feu par les marchés l'année prochaine.

3/Krach obligataire

Pour rappel, un krach obligataire peut se manifester par une hausse brutale des taux et une chute du prix des obligations. Or si les taux remontent brusquement, cela pourrait créer un mouvement de panique potentiellement dévastateur pour l'ensemble des marchés financiers.

4/ Risque de faillites en série

Les entreprises zombies vous connaissez ? Ce sont des entreprises non rentables, pour ne pas dire en faillite. Elles sont maintenues artificiellement en vie par les banques qui acceptent de continuer à leur prêter de l'argent afin qu'elles puissent payer les intérêts sur les emprunts déjà existants.

Selon la BRI, la banque centrale des banques centrales, depuis la crise de 2008, le nombre de sociétés peu profitables et maintenues en vie grâce à la dette a explosé dans les pays développés. Selon la BRI, la part des zombies dans le nombre total des entreprises est passée de 2% à la fin des années 80… à 12% en 2016. Et selon une étude de Natixis, ce taux serait monté à 15% en 2018.

Les taux bas ont créé un paradis artificiel qui menace la stabilité financière. A cela s'ajoute une multitude d'incertitudes politiques et économiques rarement égalées par le passé.
Autant d'éléments qui pourraient provoquer une consolidation des marchés d'ici la fin de l'année. Pourtant l'indice phare de la place parisienne affiche une santé insolente, avec un gain de plus de 20% depuis le début de l'année.

Florentine Loiseau (redaction@boursorama.fr)

3 commentaires

  • 17 octobre 01:12

    un tel rappel est trés favorable pour un bel aller retour. On voudrait vous faire quitter la bourse on ne s'y prendrait pas autrement. Et mieux que le bati, mieux que l'or il y a les entreprises solides dont le modele economique passe les Kracks.


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