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Neuberger Berman : "pour certains investisseurs, la BCE a terminé son dernier cycle de hausses"
information fournie par AOF 06/12/2023 à 10:52

(AOF) - "Alors que les spreads se sont resserrés dans la périphérie de l'Europe, cette tendance pourrait se maintenir dans le cas d'un ralentissement économique sans récession", explique Yanick Loirat, gérant senior chez Neuberger Berman, sur le marché obligataire européen. "Alors que les craintes d'inflation en Europe continuent de s'apaiser, certains investisseurs sont convaincus que la BCE a terminé son dernier cycle de hausses, conformément aux anticipations de ralentissement économique sans récession", souligne en outre le gérant senior.

Selon Neuberger Berman, "cette situation pourrait profiter aux détenteurs d'obligations désireux de tirer profit de l'abaissement des courbes de rendement dans la périphérie de l'Europe, où les subventions et les prêts bon marché accordés par le Fonds de relance de l'Union européenne (anciennement Facilité pour la reprise et la résilience) peuvent soutenir la croissance économique sans peser sur les budgets publics".

La société de gestion a fait une comparaison avec le récent écart de taux à 10 ans de différents pays européens par rapport au Bund allemand.

Italie (+170-180 points de base)

Pour Neuberger Berman, "l'Italie a subi des pressions pour assouplir ses plans budgétaires, retarder la mise en œuvre du fonds de relance et mettre fin au "Super Bonus 110%", un crédit d'impôt sur le logement conçu pour promouvoir l'efficacité énergétique". La suppression de ce crédit freinera le PIB, ce qui se traduira par un ratio dette sur PIB d'environ 140% dans les années à venir. Par ailleurs, les besoins du pays pour rembourser sa dette pourraient faire augmenter l'offre nette d'obligations, en particulier si les réinvestissements du PEPP s'achèvent l'année prochaine.

Espagne (+95-105 points de base)

Après une période d'incertitude politique, le Premier ministre, Pedro Sanchez, devrait rester en place avec une coalition fragile. Entre-temps, l'inflation est restée contenue tout au long de la récente crise énergétique, et une saison touristique réussie a permis de stimuler le PIB. "En outre, le PIB du pays en 2024 devrait refléter les bénéfices de ses investissements dans le cadre du fonds de relance. Le ratio dette sur PIB de l'Espagne s'établit désormais à 110%, en baisse de 3 % depuis 2022, et l'offre nette d'obligations devrait être plus faible en 2024 qu'en 2023", souligne Neuberger Berman.

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