Les sociétés mises en avant par Oddo Securities. (© Sartorius / Faurecia / Europcar)
Les quatre axes d’analyse du modèle d’Oddo Securities reprennent les recommandations et principes de gouvernance reconnus en Europe : droits de l’actionnaire minoritaire (respect du principe une action = un vote, existence ou non d’un pacte d’actionnaires, de pilules anti-OPA…), dirigeants (séparation des fonctions, rémunération…), conseil d’administration et comités (indépendance et transparence), contrôle interne et communication financière (facilité d’accès aux dirigeants, turnover des équipes de relations investisseurs, historique des avertissements sur résultats…).
Gouvernance de mauvaise qualité, signe de risqueLe bureau d’études a procédé cette année à un ajustement méthodologique, en introduisant la notion d’allocation du capital au sein de son modèle. Même s’il s’agit d’un élément complexe à juger (cycle de développement propre à chaque entreprise, secteur plus ou moins intensif en capital, etc.), une allocation optimale du capital doit être équilibrée entre les différentes parties prenantes (salariés, actionnaires, créanciers) pour assurer une création de valeur à long terme.
Une gouvernance de mauvaise qualité est souvent un signal de risque pour l’investisseur. Parmi les valeurs mal notées par Oddo Securities, figurent des titres au parcours boursier décevant ces dernières années, comme Areva, Bourbon, Casino, Derichebourg et
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