(AOF) - Miliboo, la marque digitale d’ameublement, a dévoilé son chiffre d'affaires non audité du premier trimestre de l'exercice 2024-25. Pour la période du 1er mai au 31 juillet 2024, il ressort à 9,28 millions d'euros, en recul de 13,2%. "Notre début d'exercice est le reflet d'un marché peu dynamique, affecté par la crise immobilière, notamment dans le neuf, et par une consommation des ménages en berne", résume Guillaume Lachenal, président-directeur général et fondateur de Miliboo en 2005.
Les ventes hors de France s'affichent en progression de 4,7% "avec la poursuite du développement des ventes Internet en Allemagne, en Belgique et en Italie notamment".
Dans un contexte économique qui reste incertain, Miliboo reste prudent et vise à redynamiser progressivement ses ventes en s‘appuyant notamment sur ses " best sellers ", en tenant compte de la sensibilité prix mais sans sacrifier sa marge brute.
Le groupe indique maintenir en parallèle une gestion rigoureuse de ses dépenses opérationnelles.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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