Le siège de Microsoft en France. (Crédit: / Adobe Stock)
Les analystes de la banque d'affaires Oppenheimer relèvent leur opinion sur le titre avec un potentiel de hausse de désormais 20%. Pour l'intermédiaire, la croissance du pôle cloud Azure de l'entreprise va être soutenue par l'IA, ce qui doit profiter à la valorisation du dossier.
Le 9 juillet, l'action Microsoft a franchi un nouveau « milestone », celui du seuil des 500 dollars à Wall Street. Au même moment ou presque, le concepteur de puces utilisées dans le domaine de l'intelligence artificielle Nvidia voyait sa capitalisation boursière dépasser pour la première fois dans l'histoire la barre des 4.000 milliards de dollars. Ce qui relègue le titre du géant de Redmond au deuxième rang mondial, lui qui a longtemps dominé ce classement.
Mais pour les analystes de la banque Oppenheimer, Microsoft mérite mieux en Bourse, 20% de plus très exactement si l'on se base sur leur nouvel objectif de cours de 600 dollars, dans le sillage d'un relèvement de recommandation de « performance en ligne » à « surperformance ». La raison ? Cette même intelligence artificielle. Pour le bureau de recherche, Microsoft est en effet l'un des principaux indicateurs de l'essor de l'IA, compte tenu du partenariat stratégique qui a été mis en place avec la société mère de ChatGPT, OpenAI, dans lequel il a d'ailleurs d'ores et déjà investi quelque 13 milliards de dollars.
Un consensus très largement acheteur
« L'attention des investisseurs sur la montée en puissance du flux de revenus de l'IA de Microsoft ne fera qu'augmenter à mesure que la croissance d'Azure [plateforme de cloud computing du groupe, NDLR] reste forte, explique Brian Schwartz, en charge de la valeur chez Oppenheimer, offrant non seulement un soutien à la valorisation (semblable à AWS pour Amazon), mais aussi un potentiel de hausse à mesure que ce flux de revenus continue de croître rapidement et que les investisseurs considèrent Microsoft comme l'un des gagnants à long terme de l'IA dans le domaine des logiciels ». « Le maintien d'une croissance robuste de l'activité d'IA n'est pas entièrement intégré dans le prix de l'action, poursuit l'analyste, ni une réaccélération de la croissance d'Azure sur l'ensemble de l'exercice 2026. »
Au début du mois de juin, Goldman Sachs s'était lui aussi montré « bullish » sur le dossier, en relevant son objectif de cours de 480 à 550 dollars tout en étant naturellement à l'achat à la suite de conclusions positives de la dernière conférence annuelle des développeurs « Build », organisée par Microsoft depuis 2011 à destination des développeurs utilisant les technologies du groupe. Le consensus des analystes est très largement favorable à Microsoft, avec 90% d'opinions à l'achat (65 des 72 opinions de l'échantillon bâti par l'agence Bloomberg), pour 7 à « conserver ». Aucun intermédiaire n'est à la vente. Si la cible moyenne de cours est de 531 dollars, Piper Sandler et D.A. Davidson visent, tout comme Oppenheimer, un objectif de 600 euros. C'est même un peu moins que celui de 606 dollars de BNP Paribas Exane.
En tant qu'éditeur de logiciel, activité de services, Microsoft est globalement épargné par les droits de douane de l'administration américaine. Microsoft reste notre action préférée au sein des grandes techs américaines, ne serait-ce que pour la diversité de ses métiers qui offre un bon coussin de sécurité en cas de trou d'air. Nous visons 550 dollars.
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