Le titre Michelin perd 12,6% depuis le début de l'année. (© Michelin)
Comme ses concurrents, le groupe basé à Clermont Ferrand a été pénalisé en 2018 par des effets de change défavorables.
Un «vent contraire» qui a masqué des évolutions positives sur les prix. Mais cet impact négatif lié à l’évolution des devises est désormais totalement intégré par le consensus, estiment les analystes de Morgan Stanley.
Ils jugent en outre que les fondamentaux de l’industrie sont solides. Les pressions liées à la hausse du cours des matières premières se sont calmées alors que l'augmentation des prix de vente s’est confirmée au deuxième trimestre.
Le courtier estime par ailleurs que les inquiétudes concernant les activités haut de gamme («premium») sont exagérées. Ce métier bénéficie actuellement d'une rentabilité élevée en raison d’un déficit de capacité de production par rapport à la demande.
Les analystes reconnaissent que ce phénomène n’est pas soutenable à long terme et que l’offre finira par rejoindre la demande. Mais, selon eux, ce rattrapage n’aura pas lieu avant deux ou trois ans.
Mettre la baisse à profitDans ce contexte, les spécialistes de Morgan Stanley jugent que la récente baisse de l’action en Bourse offre une opportunité. Les risques liés à l’intégration des deux dernières acquisitions (Fenner et Camso) leur semblent bien intégrés dans le cours.
Le courtier relève ainsi son conseil sur la
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