François LETT
Directeur du département éthique et solidaire
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Et pourtant, elle est confrontée à un déclin massif causé par les activités humaines.
Les risques engendrés par la perte de biodiversité sur les systèmes écologiques et socio-économiques pourraient être au moins aussi élevés que ceux imposés par le changement climatique, en plus de leurs interactions destructrices, selon étude que vient de publier la Banque de France. Dans ce contexte, la communauté financière a récemment commencé à s'intéresser aux risques financiers
liés à la biodiversité (Biodiversity-related financial risks - BRFR). La mauvaise nouvelle annoncée par les chercheurs est que la complexité des processus écosystémiques et la substituabilité limitée du « capital naturel » rendent l'évaluation des BRFR encore plus difficile que celle des risques financiers liés au climat.
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