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M6 mal orienté en Bourse après sa performance semestrielle
information fournie par AOF 26/07/2023 à 12:39

(AOF) - M6 accuse un repli de 3,32% à 12,22 euros. Le groupe audiovisuel a dégagé un résultat net en augmentation de 14,5% à 106,5 millions d'euros au titre du premier semestre 2023, mais un résultat opérationnel courant (EBITA) en retrait de 16,2% à 135 millions, soit une marge opérationnelle de 21,7%. Le chiffre d'affaires de la filiale du groupe allemand Bertelsmann ressort en baisse de 6,4%, à 621, 9 millions d'euros. Sur fond d'environnement macroéconomique dégradé, les revenus publicitaires TV ont diminué de 6%, alors que ceux des autres médias ont augmenté de 2,2%.

Les analystes prévoyaient en moyenne un bénéfice net semestriel de 91 millions d'euros, un Ebita de 144 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 624 millions d'euros.

"Le marché publicitaire reste incertain compte tenu du contexte économique actuel, même si des éléments positifs commencent à paraître sur le second semestre" fait savoir le groupe, qui va poursuivre ses développements dans les contenus comme ceux de 6play et 6play Max.

M6 est par ailleurs entré en négociations exclusives en vue de céder son pôle médias et services thématiques à Prisma Media. Cette branche, qui revendique 18 millions de visiteurs uniques mensuels, comprend 8 marques principales: Cuisine AZ, Passeport Santé, Fourchette & Bikini, Déco, Turbo, M6 météo, Croq'Kilos, et Croq'Body.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Deuxième groupe français de télévision avec 22,3 % de part d'audience et premier groupe radio privé avec 18,4 % de parts d'audience ;

- Chiffre d’affaires de 1,36 Md€ tiré à 80 % de la publicité, à 16 % de la radio (marques RTL, Fun Radio) puis la production et droits audiovisuels et la diversification (sites Internet et agence immobilières) ;

- Modèle d'affaires visant à la complémentarité et la transversalité des activités sur toute la chaine de valeur via la production de contenus, la diversification des offres (chaînes télé -M6, W9, 6ter, Téva, Gulli, Paris Première- et radios -RTL, RTL2 et Fun Radio), la digitalisation et les acquisitions ;

- Capital détenu à 48,26 % par RTL Group et à 5,05 % par la CNP, Nicolas de Tavernost menant le directoire de 5 membres et Elmar Heggen le conseil de surveillance de 9 membres ;

- Bilan non endetté avec des capitaux propres de 1,2 Md€ et un excédent financier net de 282 M€.

Enjeux

- Stratégie de gains de part de marché en TV et radio et de préparation de l’avenir par des participations ciblées dans des actifs non consolidés -Streaming avec Bedrock, marketing digital avec GSG ;

- Stratégie d'innovation et de transformation digitale définie dans le programme OPEN : veille, « Campus innovation » de formation, Lab Innov d'expérimentation en interne ;

- Stratégie environnementale de réponse à 2 enjeux - réduction de l'impact environnemental et sensibilisation du public :

- 1er bilan carbone sur toute la chaîne de valeur,

- économie circulaire, sobriété numérique et gestion stricte de l’électricité ;

- Montée en puissance de la plateforme 6play et de l’influence sur les réseaux sociaux.

Défis

- Impact de l’entrée de nouveaux acteurs ;

- Apple TV, Netflix, Amazon Prime, Google TV et, en 2023, HBO Max : hausse du prix des programmes et prises de part de marché publicitaire ;

- Après l’abandon du projet de fusion avec TF1 puis de la plateforme Salto, réflexion en cours d’une stratégie de déploiement d’une plateforme de streaming AVOD ;

- Inquiétudes sur les recettes publicitaires, en forte baisse au 4ème trimestre 2022 ;

- Risque de perte d’avantage compétitif après la fin des négociations en cours avec l’ARCOM sur le renforcement des obligations de production française ;

- Dividende 2022 stable à 1 €.

En savoir plus sur le secteur des Médias

L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?

Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…

Valeurs associées

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