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M6: des résultats semestriels impactés par les coûts et les investissements
information fournie par AOF 23/07/2024 à 18:33

(AOF) - Au premier semestre de l'exercice 2024, le groupe M6 affiche un chiffre d'affaires consolidé de 656,9 millions d'euros, en hausse de 7,1% à périmètre constant. Le groupe de médias précise que son chiffre d'affaires publicitaire affiche une hausse de 4,9% sur un an porté par le rebond du marché publicitaire télévision et la diffusion d'évènements sportifs fédérateurs, principalement l'Euro 2024 de football. Les recettes non publicitaires sont pour leur part en hausse de 8,9%, "principalement portées par le dynamisme de l'activité cinéma au cours du semestre".

Le groupe affiche un résultat opérationnel courant (EBITA) consolidé de 120,1 millions d'euros (-11,1%), soit une marge opérationnelle de 18,3%. L'Ebita était déjà il y a un an en retrait de 16,2% à 135 millions, soit une marge opérationnelle de 21,7%.

"Ces indicateurs ont été impactés par l'augmentation des coûts de programmes (Euro) et les investissements dans le streaming, notamment les coûts liés au lancement de M6+", explique la direction.

Sur ce semestre, le résultat net attribuable au groupe s'établit quant à lui à 85,1 millions d'euros contre 104,6 millions d'euros au premier semestre 2023.

Dans un environnement macro-économique incertain, le second semestre 2024 sera marqué par "la poursuite des investissements opérationnels dans M6+ et le retour des grandes marques de contenus du groupe sur ses antennes et sur M6+ dès la fin du mois d'août", annonce M6.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Deuxième groupe français de télévision avec 22,3 % de part d'audience et premier groupe radio privé avec 18,4 % de parts d'audience ;

- Chiffre d’affaires de 1,36 Md€ tiré à 80 % de la publicité, à 16 % de la radio (marques RTL, Fun Radio) puis la production et droits audiovisuels et la diversification (sites Internet et agence immobilières) ;

- Modèle d'affaires visant à la complémentarité et la transversalité des activités sur toute la chaine de valeur via la production de contenus, la diversification des offres (chaînes télé -M6, W9, 6ter, Téva, Gulli, Paris Première- et radios -RTL, RTL2 et Fun Radio) et la digitalisation ;

- Capital détenu à 48,26 % par RTL Group, Nicolas de Tavernost présidant le directoire de 5 membres et Elmar Heggen le conseil de surveillance de 9 membres ;

- Bilan non endetté avec des capitaux propres de 1,2 Md€ et un excédent financier net de 192 M€ au 30 juin.

Enjeux

- Stratégie de gains de part de marché en TV et radio et de préparation de l’avenir par des participations ciblées dans des actifs non consolidés -Streaming avec Bedrock, marketing digital avec GSG ;

- Stratégie d'innovation et de transformation digitale définie dans le programme OPEN : veille, « Campus innovation » de formation, Lab Innov d'expérimentation en interne ;

- Stratégie environnementale de réponse à 2 enjeux - réduction de l'impact environnemental et sensibilisation du public :

- 1er bilan carbone sur toute la chaîne de valeur,

- économie circulaire, sobriété numérique et gestion stricte de l’électricité ;

- Rotation du portefeuille de diversifications : cession du pôle digital à Prisma Media et structuration des activités de production TV & cinéma et de distribution des droits audiovisuels.

Défis

- Impact de l’entrée de nouveaux acteurs ;

- Apple TV, Netflix, Amazon Prime, Google TV et, en 2023, HBO Max : hausse du prix des programmes et prises de part de marché publicitaire ;

- Inquiétude sur le recul des recettes publicitaires radio et télé, affectées à la fois par la conjoncture et par la baisse de la durée d’écoute individuelle ;

- Issue des négociations pour la vente du pôle digital à Prisma Media ;

- Après un recul de 6,4 % du chiffre d’affaires et de 16,2 % du résultat opérationnel, anticipations d’un 2 nd semestre plus favorable à la publicité.

En savoir plus sur le secteur des Médias

L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?

Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…

Valeurs associées

14,040 EUR Euronext Paris +1,30%

1 commentaire

  • 23 juillet 20:11

    Bref, la bisse du titre, c'est pour un bon moment encore.


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