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LVMH : son bénéfice net en amélioration de 8% en 2023
information fournie par AOF 25/01/2024 à 18:21

(AOF) - LVMH a signé une nouvelle année record en 2023 dans un environnement pourtant perturbé. Sur cette période, son résultat opérationnel courant s'établit à 22,8 milliards d'euros, en hausse de 8%. La marge opérationnelle courante est stable par rapport à 2022. Le résultat net part du groupe s'élève pour sa part à 15,2 milliards d'euros, en hausse de 8%. Ses ventes s'élèvent à 86,2 milliards d'euros, en croissance organique de 13% par rapport à 2022 (79,1 milliards d'euros). Au quatrième trimestre, la croissance organique des ventes est de 10%.

"Toutes les activités présentent une croissance organique soutenue de leurs ventes, à l'exception des vins et spiritueux qui font face à une base de comparaison et un niveau de stock élevés. L'Europe, le Japon et le reste de l'Asie réalisent une croissance organique à deux chiffres", explique LVMH.

L'année 2023 a été marquée par une progression du champagne grâce à la stratégie de valeur et une année de transition pour le cognac après deux années de forte croissance.

Le groupe signe une performance remarquable de l'activité mode et maroquinerie, en particulier de Louis Vuitton, Christian Dior, Celine, Fendi, Loro Piana, Loewe et Marc Jacobs qui gagnent partout des parts de marché et atteignent des niveaux records de ventes et de résultats.

Il a connu aussi une dynamique particulièrement forte du parfum et du maquillage dans toutes les régions. Il a affiché une bonne progression de la joaillerie et une forte dynamique créative pour toutes les Maisons de Montres et Joaillerie, en particulier Tiffany, Bulgari et TAG Heuer.

Lors de l'assemblée générale du 18 avril 2024, LVMH proposera un dividende de 13 euros par action. Un acompte sur dividende de 5,50 euros par action a été distribué le 6 décembre 2023. Le solde de 7,50 euros sera mis en paiement le 25 avril 2024.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Leader mondial du luxe né en 1987, regroupant 75 maisons de luxe, dont 25 centenaires (Louis Vuitton, Moët Hennessy, leaders mondiaux, Dior, Céline, Givenchy, Guerlain, Kenzo, Bulgari, TagHeuer, Tiffany…) ;

- Revenus de 79 Md€ réalisés entre la France pour 8 %, le reste de l’Europe pour 16 %, les Etats-Unis pour 27 %, le Japon pour 7 % et le reste de l’Asie pour 30 % ;

- Répartition des activités entre les 2 métiers historiques -mode & maroquinerie pour 42 %, vins & spiritueux pour 9 %- et la distribution sélective pour 19 %, les montres & joaillerie pour 14 % puis les parfums et cosmétiques ;

- Modèle opérationnel fondé sur 6 piliers : organisation décentralisée, intégration verticale de l’approvisionnement aux canaux de distribution (DFS en Asie, Miami Cruise, Sephora et Le Bon Marché), pérennisation des savoir-faire, équilibre des activités et des implantations, synergies et sélectivité de la croissance externe ;

- Capital verrouillé par le groupe familial Arnault (47,8 % du capital, directement et indirectement et les 2/3 des droits de vote), Bernard Arnault étant président-directeur général du conseil de 16 administrateurs ;

- Bilan sain avec une dette nette de 9,2 Md€ face à 56,6 Md de fonds propres et 10 Md€ d’autofinancement libre.

Défis

- Stratégie d’innovation au service de 3 enjeux :

- attrait des talents : Institut des métiers d’excellence de la mode, programme « inside LVMH » pour les étudiants, programme DARE pour les innovations en interne, accueil de 50 start-up dans l’incubateur « le LVMH Luxury Lab »,

- R&D dans la cosmétique (200 brevets et "centres de recherche"),

- digitalisation des réseaux de distribution et expérience client ;

- Stratégie environnementale « LIFE 360 » :

- engagement climat (100 % d’énergie renouvelable pour les sites en boutiques en 2030),

- circularité créative : écoconception à 100 % des produits et recyclage des matières premières à 70 % en 2030 (39 % en 2022),

- traçabilité de toutes les chaînes d’approvisionnement en 2030,

- biodiversité : certification de la préservation des écosystèmes (2026) et régénération de la flore et la faune sur 5 Mhas en 2030 (1,4 en 2022) ;

- Rotation prudente du portefeuille avec des cessions de petites marques et l’acquisition du lunettier de luxe italien Marcolin et du joaillier Pedemonte.

Défis

- Toujours une forte sensibilité du résultat à la mode & maroquinerie;

- Impact de l’inflation compensé par la capacité à augmenter les prix et par un effet de change favorable ;

- Après une fin 2022 marquée par les confinements, attente d’une reprise des ventes en Chine ;

- Après un exercice 2022 record en terme de ventes et profits, anticipations 2023 : accroître encore le leadership mondial ;

- Dividende 2022 de 12 € dont acompte de 5 € versé en décembre et rachats d’actions.

En savoir plus sur le secteur luxe et cosmétiques

Des performances contrastées dans la beauté

Pénalisé par le marché chinois, Estée Lauder a subi une chute de ses ventes de 10% à 15,9 milliards de dollars sur son exercice annuel 2022-2023, clos fin juin. Le bénéfice net du groupe américain a même baissé de 58% sur un an à 1,01 milliard de dollars. Sur un marché mondial de la beauté dynamique, le groupe affiche donc une contre-performance, alors que son rival, Coty, a publié de très bons résultats. Pour l'année 2022-2023, clôturée fin juin, ses ventes ont bondi de 12%, à 5,55 milliards d'euros, dépassant les prévisions des analystes. Son bénéfice d'exploitation a plus que doublé et son bénéfice ajusté a augmenté de 20%. Le groupe entend poursuivre sa montée en gamme pour dépasser les 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2026. Quant à L'Oréal, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 20,6 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 12% sur un an. Son bénéfice net a progressé de 4% à 3,35 milliards d'euros. Toutefois au troisième trimestre la croissance d'activité du géant mondial des cosmétiques a ralenti (+4,5% sur un an), pénalisée par ses ventes en Chine. Ces acteurs bénéficient d'un marché de la beauté qui devrait croître annuellement de 6% en moyenne d'ici 2028 selon McKinsey,

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