
La demande chinoise reste forte et permet au secteur de maintenir sa courbe de croissance. (© L. Vuitton)
Première valeur du luxe à avoir publié ses chiffres d’activité du troisième trimestre, LVMH , le leader mondial du secteur, a rassuré les investisseurs.
Le signal le plus fort a été envoyé par sa branche mode et maroquinerie, dont la progression de 13%, quasiment alignée sur le rythme du premier semestre, a dépassé les anticipations des analystes. Un an après le rebond des ventes en Asie, les observateurs redoutaient un fléchissement de la cadence.
Or «le ralentissement n’a pas eu lieu», comme titrait le Credit Suisse dans une note consacrée à LVMH. Interrogé par les analystes sur les tendances de fond, Jean-Charles Guiony, directeur financier de LVMH, a indiqué que la demande des Chinois restait forte, ainsi que celle des Américains et des Européens, avec une croissance à deux chiffres au troisième trimestre.
Trop beau pour être vrai ?Fort de ce constat, les investisseurs ont conclu que les autres groupes de luxe, comme Kering et Hermès , devraient eux aussi profiter de cette tendance favorable.
La branche parfums et cosmétiques de LVMH, en croissance de 17% au troisième trimestre, a aussi envoyé un signal positif pour la publication des ventes de L’Oréal , le 2 novembre.
Seule ombre au tableau, les analystes de Berenberg se demandent si la situation en Chine n’est pas trop belle pour
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