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Liban-Le nom de Saad Hariri ressurgit pour le poste de Premier ministre
information fournie par Reuters 08/12/2019 à 22:33

 (Actualisé avec report des consultations prévues lundi §5-6,
précisions)
    BEYROUTH, 8 décembre (Reuters) - Le nom du Premier ministre
sortant Saad Hariri, qui a démissionné fin octobre face aux
vastes manifestations contre l'élite politique au Liban, a
ressurgi dimanche comme potentiel candidat à la tête du prochain
gouvernement après le retrait de la candidature de l'homme
d'affaires Samir Katib. 
    Ce dernier, auquel Saad Hariri avait lui-même apporté son
soutien, a annoncé sa décision après un entretien avec le plus
haut dignitaire religieux sunnite du pays, le grand mufti Abdel
Latif Deriane. 
    "J'ai été informé par le mufti qu'à l'issue de ses
concertations avec les membres de la communauté musulmane
(sunnite), un accord a été trouvé pour la désignation de Saad
Hariri pour former le prochain gouvernement", a dit Samir Katib,
qui était jusque-là donné favori. 
    En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir du
Liban, le poste de Premier ministre revient à un membre de la
communauté sunnite quand celui de président revient aux
chrétiens maronites et la présidence de l'Assemblée nationale
aux musulmans chiites.
    A la suite du retrait surprise de Samir Katib, la présidence
libanaise a annoncé le report au 16 décembre des consultations
officielles sur la désignation du futur Premier ministre qui
devaient initialement avoir lieu lundi.
    Ce report, ont précisé les services du président Michel Aoun
dans un communiqué, répond "à la demande de la plupart des
principaux groupes parlementaires" et doit permettre "d'ouvrir
la voie à davantage de consultations et de contacts entre les
différents blocs politiques ainsi qu'avec des personnes qui
pourraient être chargées de former le nouveau gouvernement". 
    En poste depuis octobre 2016, Saad Hariri a démissionné le
29 octobre dernier face aux vastes manifestations qui ont éclaté
quelques semaines auparavant contre l'élite politique libanaise,
jugée corrompue et incapable de sortir le pays de sa plus grave
crise économique depuis la guerre civile de 1975-1990.
    Le mouvement de contestation s'est poursuivi malgré cette
démission. 
    Saad Hariri a déjà fait savoir qu'il n'accepterait de
redevenir Premier ministre qu'à la condition de diriger un
gouvernement uniquement composé d'experts, mieux à même selon
lui de traiter la crise économique et d'attirer les
investissements étrangers.
    Cette position est cependant rejetée par le président Michel
Aoun et le puissant mouvement chiite Hezbollah, selon lesquels
des responsables politiques doivent figurer au gouvernement.

 (Tom Perry et Laila Bassam, avec Samar Hassan au Caire
version française Bertrand Boucey et Marine Pennetier)
 

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