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Les risques d'un Brexit sans accord ne sont pas écartés, prévient Barnier
information fournie par Reuters 30/10/2019 à 18:17

 (.)
    BRUXELLES, 30 octobre (Reuters) - Les risques d'une sortie
sans accord du Royaume-Uni de l'Union européenne ne sont pas
encore écartés, a prévenu mercredi le négociateur en chef des
Européens, Michel Barnier, appelant les Etats membres à ne pas
relâcher les efforts de préparation à une telle issue.
    L'ex-commissaire français a aussi souligné que le Brexit
n'était qu'une étape, qui sera suivie de négociations
"difficiles et exigeantes" sur les futures relations
commerciales entre les deux parties.
    Le feuilleton du Brexit a connu mardi un nouveau
développement majeur avec la convocation d'élections générales
anticipées le 12 décembre prochain.  
    "Le risque d'un Brexit se produisant sans accord existe
toujours", a mis en garde Michel Barnier lors d'un discours à
Bruxelles. "Nous devons encore nous préparer", a-t-il ajouté.
    Le négociateur européen a relevé que dans chacun des
Vingt-Sept Etats membres appelés à rester dans l'UE après le
départ des Britanniques, il existait de grandes différences dans
le degré de préparation des grandes entreprises et des PME.
    "Ce n'est pas le moment de faire preuve de suffisance",
a-t-il insisté. "Le travail avec les PME en particulier doit se
poursuivre."
    Dans son esprit, le dossier du divorce britannique va
franchir deux caps cruciaux où le processus pourrait déraper en
un "No Deal".
    D'abord fin janvier, nouvelle date fixée pour le divorce, si
le futur Parlement britannique ne parvient pas à ratifier
l'accord que le Premier ministre britannique Boris Johnson a
obtenu le 17 octobre dernier à Bruxelles et si les Vingt-Sept
décident cette fois de ne pas offrir un nouveau délai à Londres.
    Le second cap est attendu pour la fin de la période de
transition envisagée après le Brexit et jusqu'à la fin 2020 si,
dans cette intervalle, les deux parties ne s'entendent pas sur
leurs nouvelles relations commerciales.
    
    "LE BREXIT N'EST PAS UNE FIN EN SOI"
    Ces discussions s'annoncent "difficiles et exigeantes", a
souligné Barnier, ajoutant: "Le délai dont nous disposerons pour
conclure cette négociation sera extrêmement court, onze mois."
    Bruxelles et Londres vont devoir s'entendre sur les futures
règles qui régiront leurs relations commerciales. "Du fait de
notre proximité géographique et de notre interdépendance
économique, nous voulons avoir de solides garanties sur les
aspects liés à la concurrence libre et non-faussée", a insisté
Barnier.
    "Nous surveillerons de très près et nous serons extrêmement
vigilants sur les droits sociaux, la protection de
l'environnement, les aides d'Etat et naturellement les questions
liées à la taxation", a-t-il poursuivi alors que certains
soupçonnent Boris Johnson de vouloir faire du Royaume-Uni un
"Singapour sur la Tamise".
    Estimant que l'objectif affiché par Johnson - parvenir à un
accord sans droits de douane ni quotas d'importation - est
"insuffisant", Barnier a déclaré: "Nous voulons zéro droit de
douanes, zéro quotas et zéro dumping."
    "Le Brexit n'est pas une destination, il n'est pas une fin
en soi, en tout cas pour nous. C'est une étape importante, un
tournant difficile. Mais après le Brexit, nous devrons
reconstruire toutes sortes de choses", a-t-il insisté.
        
    VOIR AUSSI
    AVANT-PAPIER Dernière séance à Westminster pour le président
des Communes John Bercow  

 (Gabriela Baczynska
Henri-Pierre André pour le service français)
 

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