((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Ajout du contexte au paragraphe 5, commentaires sur l'égalité des conditions de concurrence entre l'UE et la Chine au paragraphe 6)
Les retards de livraison des constructeurs aéronautiques Airbus AIR.PA et Boeing BA.N sont "extrêmement frustrants" et ne s'améliorent pas, a déclaré mercredi le directeur de l'IATA, l'organisation mondiale des compagnies aériennes.
Un certain nombre de grandes compagnies aériennes européennes ont déploré les contraintes de capacité qui en résultent lors d'une conférence à Bruxelles. Ryanair RYA.I a déclaré qu'elle devrait revoir à la baisse ses estimations de trafic de passagers pour l'année prochaine en raison des retards.
"La situation est extrêmement frustrante pour les directeur général des compagnies aériennes et a un impact considérable", a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'Association internationale du transport aérien, à un groupe de réflexion irlandais.
"Je pense que ce problème va perdurer pendant plusieurs années. Le message que me transmettent les directeur général des compagnies aériennes est que la situation n'a pas l'air de s'aggraver, qu'elle semble avoir atteint son niveau le plus bas ou un plateau, mais qu'elle ne s'améliore pas encore
Boeing et Airbus ont eu du mal à atteindre leurs objectifs de livraison dans un contexte de difficultés de la chaîne d'approvisionnement. La grève en cours chez Boeing a suscité des inquiétudes quant à l'aggravation des retards chez le constructeur américain, dans le contexte d'une crise plus générale liée à sa réputation en matière de sécurité.
Les compagnies aériennes européennes ont exhorté Bruxelles à faire davantage pour garantir des conditions de concurrence équitables dans l'industrie, se plaignant que les rivaux chinois jouissent d'un énorme avantage en termes de coûts parce qu'ils peuvent survoler la Russie.
Un certain nombre de transporteurs, dont British Airways
ICAG.L et Lufthansa LHAG.DE , appartenant à IAG, ont récemment annulé leurs liaisons avec Pékin, car ils sont confrontés à la concurrence des compagnies chinoises sur les liaisons entre l'Europe et l'Asie.
M. Walsh, ancien directeur d'IAG, a déclaré qu'à sa connaissance, l'Union européenne ne disposait d'aucun moyen de rétorsion à l'encontre des transporteurs chinois, par exemple, qui traversent l'espace aérien russe.
"Notre point de vue, celui de l'IATA, est que l'espace aérien russe devrait être ouvert à tous. Il s'agit d'une question politique. Il ne s'agit pas d'une question de sécurité ou de sûreté", a-t-il déclaré à l'Institute of International and European Affairs de Dublin.
"Je peux comprendre pourquoi les compagnies aériennes le demandent, mais je ne vois pas d'instrument particulier pour y répondre
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