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Les patrons des grandes banques américaines devant le Congrès
information fournie par Reuters 10/04/2019 à 17:16

LES PATRONS DES GRANDES BANQUES AMÉRICAINES DEVANT LE CONGRÈS

LES PATRONS DES GRANDES BANQUES AMÉRICAINES DEVANT LE CONGRÈS

par Imani Moise

WASHINGTON (Reuters) - Les patrons de certaines des plus grandes banques américaines se soumettent ce mercredi aux questions du Congrès, première occasion pour les parlementaires américains de les interroger depuis la crise financière de 2007-2009.

Jamie Dimon de JPMorgan Chase, Brian Moynihan de Bank of America, Mike Corbat de Citigroup, David Solomon de Goldman Sachs et James Gorman de Morgan Stanley ont été invités à s'exprimer par les membres de la commission des services financiers de la Chambre des représentants, passée sous majorité démocrate après les élections de mi-mandat à l'automne dernier.

Sous la conduite de la représentante démocrate Maxine Waters, la commission, au sein de laquelle siègent des personnalités comme Alexandria Ocasio-Cortez, souhaite les interroger sur la sécurité du système financier, la rémunération des dirigeants, la mixité sociale ou encore le rôle des banques dans le financement des fabricants d'armes et des prisons privées.

Ronald O'Hanley, PDG de State Street, et Charles Scharf, PDG de Bank of New York Mellon, les deux plus grandes banques de dépôt du pays, sont également auditionnés.

Wells Fargo n'est pas représentée en raison de la démission de son PDG Tim Sloan le mois dernier.

Dans leurs propos liminaires, les représentants démocrates ont posé la question de savoir si les banques trop grandes pour qu'on les laisse faire faillite ("too big to fail") étaient également trop grandes pour être réglementées.

Le représentant républicain Patrick McHenry a quant à lui mis en doute la nécessité de cette audition et a critiqué les parlementaires démocrates, accusés de vouloir "dicter la politique sociale et environnementale à travers des actions gouvernementales sur les banques".

LES LEÇONS DE LA CRISE

Parmi les PDG présents, seul Jamie Dimon était déjà aux manettes avant la crise financière. Il dirige JPMorgan depuis la fin 2005.

Jamie Dimon l'a rappelé dans son discours d'introduction. "Nous ne perdrons jamais de vue ce que nous avons appris", a-t-il déclaré à la commission, en estimant que les mesures prises depuis par sa banque avaient beaucoup contribué à résoudre les problèmes qui ont provoqué à la crise.

Selon des témoignages publiés lundi, ces patrons avaient l'intention de faire valoir aux législateurs que Wall Street a réformé les pratiques qui ont alimenté la crise et d'insister sur la contribution des banques à l'économie dans son ensemble.

Depuis la crise, les plus grandes banques américaines ont renforcé leurs fonds propres à hauteur de plus de 800 milliards de dollars au total pour consolider le système financier.

Ces derniers mois, les banques américaines ont fait une série d'annonces pour montrer qu'elles sont au service de leurs clients et de la société.

Bank of America a annoncé mardi qu'elle porterait d'ici 2021 le salaire horaire minimum à 20 dollars, contre 15 dollars actuellement.

Le mois dernier, JPMorgan a déclaré qu'elle ne financerait plus le secteur pénitentiaire privé et qu'elle investirait 350 millions de dollars dans des programmes de formation professionnelle.

Goldman Sachs s'est publiquement fixé des objectifs en matière de recrutement de femmes et de groupes minoritaires, une initiative que Citigroup avait prise à la fin de l'an dernier.

(Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

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