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Les membres de l'OMS sont proches d'un accord sur la lutte contre les futures pandémies, selon certaines sources
information fournie par Reuters 12/04/2025 à 11:56

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Selon des sources proches du processus, un accord est proche après des négociations nocturnes. La prochaine session aura lieu mardi

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Le traité vise à améliorer les défenses mondiales contre les agents pathogènes

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Les questions litigieuses portent notamment sur la distribution équitable des vaccins et des médicaments

(Les sources disent à Reuters que l'accord est proche, le porte-parole de l'OMS ajoute des détails et la date est modifiée) par Emma Farge, Olivia Le Poidevin et Rajveer Pardesi

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé sont proches d'un accord sur un traité de préparation aux futures pandémies, ont déclaré samedi à Reuters des sources impliquées dans les discussions, un porte-parole de l'OMS précisant que les discussions avaient été interrompues jusqu'à mardi.

Le pacte, qui a fait l'objet de négociations ardues pendant trois ans et qui serait juridiquement contraignant, est destiné à renforcer les défenses mondiales contre les nouveaux agents pathogènes après que la pandémie de COVID-19 a tué des millions de personnes en 2020-22.

"Ils ont (les discussions) ont duré toute la nuit jusqu'à 9 heures du matin (samedi) mais n'ont pas réussi à résoudre les dernières questions", a déclaré une source impliquée dans les discussions à Genève.

Une source diplomatique à Genève a ajouté que "de grands progrès ont été réalisés... presque tout le traité a été accepté avec quelques questions en suspens mais cruciales".

L'année dernière, les pourparlers n'ont pas respecté une échéance importante, malgré plusieurs cycles de discussions nocturnes.

Le coprésident de l'organe de transactions avait précédemment déclaré à l'agence de presse AFP qu'un accord avait été conclu "en principe".

Les États-Unis, qui ont tardé à se joindre aux premiers pourparlers, ont quitté les discussions cette année après que le nouveau président Donald Trump a publié un décret en février retirant de l'OMS et interdisant la participation aux pourparlers.

Les 192 autres membres de l'OMS qui ont rejoint les discussions seront libres de ratifier ou non l'accord après son adoption formelle.

L'une des questions les plus controversées entre les pays riches et les pays en développement est de savoir comment partager équitablement les médicaments et les vaccins afin d'éviter les erreurs de l'ère COVID.

Les négociations ont été perturbées par les allégations de commentateurs de droite, notamment aux États-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne et en Australie, selon lesquelles elles pourraient porter atteinte à la souveraineté nationale en donnant trop de pouvoir à une agence des Nations unies.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rejette ces affirmations et affirme que l'accord aidera les pays à mieux se prémunir contre les pandémies.

Cette semaine, à Genève, un petit groupe de militants a protesté contre les négociations, l'un d'entre eux brandissant une pancarte représentant un serpent à crocs se déroulant à partir du symbole de l'OMS, avec la devise suivante: "QUI ÊTES-VOUS POUR ENLEVER MES LIBERTÉS?

L'accord, s'il est finalisé, constituerait une victoire historique pour l'agence mondiale de la santé. En 75 ans d'existence, les pays membres de l'OMS ne se sont mis d'accord sur un traité qu'une seule fois, en 2003, à l'occasion d'un accord sur la lutte contre le tabagisme.

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