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Les marchés émergents sont-ils toujours aussi attractifs ?
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 14/06/2017 à 14:15

Les marchés émergents enregistrent globalement de bonnes performances depuis le début de l'année. Laetitia Baldeschi, stratégiste chez CPR AM, souligne néanmoins les différences notables qui perdurent entre les différents pays émergents. Certains resteraient à éviter pour les investisseurs.

Depuis le début de l'année, les marchés émergents se sont faits plutôt discrets, enregistrant des performances robustes en l'absence de nouvelles inquiétudes notables.

« Les déclarations plus accommodantes du nouveau président [américain] concernant les partenaires et accords commerciaux ont permis un rebond très net des bourses émergentes, aidé par la stabilisation des devises » explique Laetitia Baldeschi, coresponsable des études et de la stratégie chez CPR AM.

La Chine continue de tirer les émergents vers le haut

La hausse des marchés émergents reste fortement liée à la dynamique de l'économie chinoise. « La stabilisation, dans un premier temps, de l'économie chinoise, puis son accélération à la mi-2016, explique en bonne partie l'amélioration des indicateurs macro-économiques des émergents, en particulier des producteurs de matières premières » poursuit Laetitia Baldeschi.

« La place de la Chine est centrale dans la dynamique émergente. C'est évidemment l'un des pays les plus "gros" consommateur de matières premières et à ce titre, toute accélération de l'activité chinoise se traduit par une hausse des importations ».

La hausse des importations chinoises bénéficie en premier lieu aux pays voisins. Ainsi, au cours des derniers mois, « La dynamique commerciale chinoise a entraîné une reprise des échanges commerciaux de l'ensemble de l'Asie » observe la stratégiste de CPR AM.

Cette bonne dynamique économique se traduit sur les marchés financiers avec une hausse de 17% depuis le début de l'année de l' indice phare de la Bourse de Bombay , ou encore une hausse de 15% de la Bourse des Philippines.

Pour Laetitia Baldeschi, cette tendance positive devrait se poursuivre : « Dans la mesure où la Chine ne s'effondre pas, et où les grands pays développés maintiennent leur dynamique de croissance, les fondamentaux des émergents devraient continuer de se renforcer (…). Il nous semble que la zone Asie émergente présente encore un bon potentiel d'ici la fin de l'année ».

Amérique Latine : la prudence reste de mise

En Amérique Latine, la progression des marchés boursiers est un peu moins nette depuis le début de l'année.

L'indice iBovespa de la Bourse de São Paulo est revenu à son niveau de début d'année, ayant souffert en mai de « l'affaire Temer ». Au Mexique, la situation est plus satisfaisante : le marché boursier gagne 7% depuis le début de l'année et a largement effacé sa chute de novembre 2016 due à l'élection de Donald Trump.

« Depuis quelques mois, les discours étant plus modérés sur les ambitions protectionnistes du nouveau président américain, le marché mexicain et la devise du pays ont retrouvé leur orientation haussière » observe Laetitia Baldeschi.

La stratégiste émet néanmoins quelques doutes. « Cette hausse de l'Amérique latine est-elle durable ? C'est nous semble-t-il un peu moins sûr [qu'en Asie] ».

En effet, le Brésil « semble de nouveau s'enfoncer dans une séquence politique compliquée avec le scandale qui touche le Président brésilien, Temer, qui pourrait interrompre l'optimisme des investisseurs étrangers (…) sans compter les situations particulièrement compliquées du Venezuela et dans une moindre mesure de l'Argentine. Autant de raisons de rester un peu plus prudent sur la zone, même si le Chili ou le Pérou offrent certaines opportunités ».

Sur les autres continents, la stratégiste reste également mitigée au sujet de l'Afrique du Sud, de la Turquie et de la Russie, trois pays concernés par « des situations politiques ou géopolitiques qui obligent à une certaine prudence ». Le message est donc clair : la sélectivité s'impose pour les investisseurs souhaitant s'exposer aux émergents.

H24 Finance pour Boursorama.

1 commentaire

  • 14 juin 11:36

    Il est vraiment difficile de faire mieux en matière de parler pour ne rien dire!


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