Un robot du fabricant allemand Kuka, convoité par le chinois Midea. (© T. Schwarz / AFP)
«Les investisseurs institutionnels chinois disposent aujourd'hui de colossales réserves de change en dollars et ils effectuent des placements en actifs en Europe malgré la perspective de faibles rendements», explique Arie Flack, de la Compagnie financière du Lion, spécialisée dans le secteur de l'énergie.
«Ils sont à la recherche d'un accès à des actifs moins risqués» après avoir privilégié pendant de longues années les investissements dans les pays émergents, aujourd'hui en panne de croissance, a ajouté le banquier. Un «mouvement de fond», selon lui, qui suscite de fortes réactions.
«Je ne suis pas disposé à sacrifier des emplois et des entreprises sur l'autel de marchés européens ouverts !», s'est emporté récemment le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, qui ne voit pas d'un bon oeil le rachat du fabricant allemand de robots Kuka par le groupe chinois Midea, à quelques heures du départ d'Angela Merkel pour un voyage en Chine, prévu dimanche.
Hollande attentif à l'évolution du capital d'AccorhotelsEn France, le président François Hollande est également intervenu publiquement pour défendre AccorHotels face au groupe Jin Jiang, poids lourd hôtelier mondial, qui pourrait monter jusqu'à 29% du capital : «Je suis très attentif à ce que le capital de ce grand groupe à taille mondiale reste diversifié.»
A chaque fois que le géant asiatique investit en Europe, il
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