
Beaucoup de biotechs françaises viennent chercher des capitaux outre-Atlantique. (© P. Hugen / AFP)
Des grand-messes à des rendez-vous informels avec de potentiels investisseurs organisés à New York, première place financière du monde, et à Boston, capitale de la recherche : c'est l'effervescence biotech sur la côte est américaine, à l'image de ce qui se passe dans la Silicon Valley, sur la côte ouest, avec l'économie de l'internet.
«On vient chercher des investisseurs qui entrent dans notre capital via des prises de participation», confie Franck Zal, PDG d'Hemarina.
«A terme, notre ambition est de s'introduire en Bourse en Europe et sur le Nasdaq», la Bourse électronique américaine, explique cet ancien chercheur du CNRS. L'agence Business France, rattachée au ministère de l'économie et des finances, joue les entremetteurs entre ces biotechs et les investisseurs américains.
Hemarina, créée en 2007, espère lever prochainement 20 millions d'euros en novembre et prévoit un autre tour de table pour récolter jusqu'à 50 millions afin de financer ses essais cliniques.
Cette biotech développe des produits à base de molécules issues d'organismes marins, en l'occurrence un substitut sanguin destiné en premier lieu aux militaires victimes de blessures hémorragiques importantes. C'est un «transporteur d'oxygène» qui permet dans l'urgence d'attendre une transfusion sanguine, explique M. Zal, dont le groupe travaille également sur un pansement cicatrisant utile pour les plaies de patients
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