Les compagnies aériennes européennes exigent des conditions de concurrence équitables avec leurs rivales chinoises

information fournie par Reuters •16/10/2024 à 13:31

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Tous les vols à destination de l'Europe devraient éviter la Russie - Lufthansa

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L'IAG estime que les obstacles aux fusions-acquisitions devraient être assouplis

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Les retards d'avions causent des maux de tête dans le secteur des compagnies aériennes

(Mise à jour avec d'autres citations de directeur général) par Julia Payne et Joanna Plucinska

Les compagnies aériennes européennes ont exhorté Bruxelles mercredi à faire davantage pour garantir des conditions de concurrence équitables dans le secteur, se plaignant que les rivaux chinois bénéficient d'un énorme avantage en termes de coûts parce qu'ils peuvent survoler la Russie et n'ont pas à faire face à des coûts environnementaux supplémentaires.

Un certain nombre de transporteurs, dont British Airways

ICAG.L et Lufthansa LHAG.DE , appartenant à IAG, ont récemment annulé leurs liaisons avec Pékin, car ils doivent faire face à la concurrence des compagnies aériennes chinoises sur les liaisons Europe-Asie.

Il est d'autant plus important d'agir que de nombreux transporteurs sont également confrontés à des retards de livraison, les constructeurs d'avions Airbus AIR.PA et Boeing

BA.N étant aux prises avec des problèmes de chaîne d'approvisionnement et, dans le cas de Boeing, avec des actions syndicales, ont déclaré les compagnies aériennes.

Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le directeur général de Lufthansa, Carsten Spohr, a déclaré que tous les vols à destination de l'Europe devraient être obligés d'éviter l'espace aérien russe afin de garantir une concurrence loyale.

"Nous ne sommes pas autorisés à traverser la Russie, mais les transporteurs chinois le sont. Si l'on veut des conditions de concurrence équitables, il faut s'assurer que toute compagnie aérienne atterrissant en Europe évite l'espace aérien russe. Tant que ce ne sera pas le cas, les transporteurs chinois bénéficieront d'énormes avantages", a-t-il déclaré.

Il a également indiqué que les compagnies aériennes chinoises n'avaient pas à supporter les coûts liés au système européen d'échange de quotas d'émission, ce qui constitue un autre "avantage financier".

COMPÉTITIVITÉ

La conférence de presse, qui réunissait certains des principaux directeur général de compagnies aériennes européennes, était axée sur l'amélioration de la compétitivité du secteur européen.

Luis Gallego, directeur général d'IAG, a également souligné les difficultés rencontrées pour faire approuver les acquisitions par les régulateurs du secteur.

"Nous ne pouvons pas avoir de plus grandes compagnies aériennes ou de plus grands groupes de compagnies aériennes, parce que la consolidation est difficile... nous allons tuer l'aviation européenne si nous ne changeons pas cela", a déclaré M. Gallego aux journalistes.

IAG a retiré son offre de rachat du transporteur espagnol Air Europa au début de l'année, après de longues négociations avec la Commission européenne.

Les compagnies aériennes ont également déploré l'incertitude causée par les retards de livraison d'avions, bien que le transporteur économique Ryanair RYA.I ait noté que les contraintes de capacité seraient bénéfiques pour le prix des billets, tout en ajoutant qu'elles auraient probablement un impact sur le secteur pour les années à venir.

Michael O'Leary, directeur général du groupe Ryanair, a déclaré que la compagnie se porterait bien si elle recevait 10 ou 15 avions de Boeing après le mois de mars de l'année prochaine, au lieu des 30 prévus.

Il avait précédemment déclaré à Reuters que Ryanair devrait revoir à la baisse ses estimations de trafic passagers pour l'année prochaine en raison des retards de livraison prévus.

Air France-KLM AIRF.PA a déclaré qu'elle était affectée par les problèmes de moteurs Pratt & Whitney RTX.N pour ses commandes d'Airbus A220, tandis que Lufthansa a déclaré qu'elle n'avait jamais vu de retards comme ceux du Boeing 777X, ajoutant qu'ils atteignaient environ cinq ans.

Airbus a également été confronté à des retards de livraison, et ses objectifs ont été remis en question dans l'ensemble du secteur.