(NEWSManagers.com) - Comment les CGP s'adaptent-ils à la crise actuelle ? C'est à cette question que la Chambre Nationale de Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP), l'une des plus grosses associations de la profession a tenté de répondre en lançant le 14 avril dernier un sondage auprès des dirigeants de près de 1650 cabinets adhérents. Les résultats de cette enquête, publiés mardi 28 avril montre une belle résistance des acteurs de la gestion de patrimoine.
L'objectif de l'enquête était " d'évaluer les impacts de la pandémie sur la profession, anticiper la sortie de la crise et proposer des solutions à offrir aux cabinets de gestion de patrimoine" , indique la CNCGP dans un communiqué précisant que cette initiative a reçu un excellent accueil de la part de ses adhérents.
Premier enseignement, la grande majorité des CGP ayant répondu au sondage (75 %) n'ont pas eu à recourir au chômage partiel de leurs salariés. " Cela s' explique notamment par la forte proportion de structures unipersonnelles" , explique la Chambre, dont plus de 50% des cabinets adhérents sont dans ce cas. Dans une large majorité (86 %), ils ont mis en place le travail à distance. Ce format apparaît performant, il satisfait 85 % des interrogés qui l' ont mis en pratique.
Une perte de chiffre d'affaires attendue
L'enquête révèle aussi que la plupart des cabinets n'ont pas eu à recourir aux crédits garantis par l' État (85% des adhérents). Ils ont également été très peu (11%) à demander un report des loyers commerciaux. Pour autant, une majorité anticipe tout de même une perte de leur chiffre d' affaires de l' ordre de 10 à 20 % pour 43 % des répondants ou de 20 à 30 % pour 34 %.
Parmi les priorités face à la crise, les conseillers sont 87 % à évoquer l'accompagnement de leurs clients et leur capacité à les rassurer face aux impacts économiques de la pandémie.
Plus inattendu, si une majorité des clients des CGP semblent évidemment s'inquiéter pour leur situation patrimoniale, au regard notamment de la baisse des marchés financiers, une part significative, près de 40 %, s' inquiète peu ou pas des effets de cette crise sanitaire.
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