Les CDC accélèrent la mise à disposition de 77 000 doses supplémentaires du médicament de Sanofi-AstraZeneca contre le VRS

information fournie par Reuters •17/11/2023 à 02:39

(Corrige le titre et le premier paragraphe pour indiquer que le CDC a accéléré la libération des doses, et non libéré les doses)

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont annoncé jeudi qu'ils avaient accéléré la mise à disposition de plus de 77 000 doses supplémentaires de Beyfortus, le médicament de Sanofi SASY.PA et AstraZeneca AZN.L contre le virus respiratoire syncytial (RSV) ().

Les doses supplémentaires, qui seront distribuées immédiatement aux médecins et aux hôpitaux, contribueront à améliorer la disponibilité du médicament à un moment où l'augmentation du nombre de cas de la maladie dépasse l'offre.

Le Beyfortus a été approuvé au début de l'année pour prévenir la maladie chez les nourrissons et les enfants en bas âge.

Les CDC ont déclaré que l'agence, ainsi que la Food and Drug Administration des États-Unis, resteront en contact étroit avec les fabricants pour assurer la disponibilité de doses supplémentaires jusqu'à la fin de cette année et au début de 2024 afin de répondre à la demande.

AstraZeneca a déjà déclaré qu'elle donnerait la priorité au marché américain pour les doses supplémentaires de Beyfortus. Son partenaire français Sanofi a déclaré le 20 octobre qu'il constatait un "niveau de demande sans précédent" pour le traitement.

Le VRS est un virus respiratoire habituellement saisonnier qui provoque généralement des symptômes légers, semblables à ceux du rhume. Toutefois, les nourrissons et les personnes âgées ont un risque plus élevé de développer une forme grave de VRS.

En octobre, les CDC avaient également émis une alerte indiquant que les stocks de Beyfortus étaient limités et conseillant aux médecins de donner la priorité aux personnes âgées de moins de 6 mois ou souffrant de problèmes de santé sous-jacents.

Les cas de VRS aux États-Unis ont amorcé une forte tendance à la hausse à la mi-octobre et ont atteint leur niveau le plus élevé depuis janvier de l'hiver dernier, avec 4 952 cas détectés par les tests au cours de la semaine qui s'est achevée le 4 novembre, selon le site web des CDC.

L'année dernière, les États-Unis ont connu une forte augmentation du nombre d'enfants de moins de 5 ans hospitalisés pour des virus respiratoires, dont le VRS.

Selon l'Académie américaine de pédiatrie, le VRS est la première cause d'hospitalisation chez les nourrissons, entraînant chaque année l'hospitalisation de 1 à 3 % des enfants de moins de 12 mois aux États-Unis.