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Les candidats à la reprise d'Alitalia ne se bousculent pas
information fournie par Reuters30/10/2018 à 20:02

LES CANDIDATS À LA REPRISE D'ALITALIA NE SE BOUSCULENT PAS

LES CANDIDATS À LA REPRISE D'ALITALIA NE SE BOUSCULENT PAS

par Giulia Segreti

ROME (Reuters) - De grands groupes ont exclu mardi de participer à un nouveau sauvetage d'Alitalia, ce qui complique le plan envisagé par Rome d'une offre de Ferrovie dello Stato (FS), la société des chemins de fer italiens, sur la compagnie aérienne à laquelle s'associeraient d'éventuels partenaires.

Alitalia a été placée l'an dernier sous la tutelle de trois administrateurs, chargés de mener à bien sa restructuration à la suite du rejet d'un plan de sauvetage par les salariés.

L'Etat italien lui cherche un acquéreur mais la vente, qui devait être bouclée en avril dernier, a été retardée en raison des élections législatives en mars.

FS doit présenter mercredi une offre pour l'ensemble du groupe Alitalia, assortie d'une série de conditions.

L'offre de FS ne serait qu'une "phase de transition", a déclaré à Reuters une source proche du dossier.

La source a ajouté que l'opération serait conclue en deux étapes distinctes. Dans un premier temps, FS ferait une offre assortie de conditions précises. Dans un second temps, un partenaire italien et un partenaire international appartenant au secteur du transport aérien rejoindraient FS.

La source a ajouté qu'il y avait très peu de visibilité sur les prochaines étapes et qu'on ignorait à ce stade les partenaires qui pourraient s'associer à FS.

"La situation est très compliquée", a dit la source.

UN MILLIARD D'EUROS À REMBOURSER D'ICI MI-DÉCEMBRE

Plus tôt ce mois-ci, le vice-président du conseil Luigi Di Maio a suggéré que des sociétés italiennes publiques, comme le pétrolier Eni, le groupe postal Poste et l'entreprise de défense Leonardo pourraient jouer un rôle dans la relance d'Alitalia.

Luigi Di Maio, qui est également ministre de l'Industrie, a fait état de marques d'intérêt de plusieurs investisseurs privés.

Mais mardi, Eni a déclaré que toute idée de prendre une participation dans Alitalia était "sans fondement" et que le groupe ne jouerait aucun rôle dans son sauvetage, selon un porte-parole.

Leonardo ne participera pas non plus à une relance d'Alitalia, qui a déjà accumulé une perte de plus de 300 millions d'euros (340,86 millions de dollars), a déclaré à Reuters une autre source proche du dossier.

"Ce serait fou pour Leonardo de rentrer dans ce délire", a-t-elle dit.

Le mois dernier, le directeur général de Poste, Matteo del Fante, a déclaré que le groupe n'était "pas du tout intéressé" par une collaboration à un effort de restructuration de la compagnie aérienne.

Alitalia a coûté près de 10 milliards d'euros aux contribuables italiens au cours des 20 dernières années, soit plus que la capitalisation boursière d'Air France-KLM, de Turkish Airlines, de Norwegian Air, de Finnair et de SAS, selon Andrea Giuricin, responsable de la société de conseil TRA Consultant.

Lufthansa a déclaré mardi n'être aucunement intéressée.

Alitalia doit rembourser à l'Etat italien près d'un milliard d'euros sous forme d'un crédit-relais à la mi-décembre.

(Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Patrick Vignal)

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