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Les Bourses mondiales dans le vert après Thanksgiving
information fournie par AFP 28/11/2025 à 21:22

Un écran à la Bourse de New York, le 30 octobre 2025 ( AFP / ANGELA WEISS )

Un écran à la Bourse de New York, le 30 octobre 2025 ( AFP / ANGELA WEISS )

Les Bourses mondiales ont terminé en hausse vendredi, sans catalyseur notable après la pause de Thanksgiving, Wall Street étant toujours poussée par les espoirs de baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

En Europe, Paris a pris 0,29%, Londres 0,27% et Francfort 0,29%. Milan a gagné 0,32%.

A Wall Street, le Dow Jones a pris 0,61%, l'indice Nasdaq s'est octroyé 0,65% et l'indice élargi S&P 500, 0,54%.

"Aujourd'hui, c'est le calme plat sur les marchés", résume Kevin Thozet, membre du comité d'investissement chez Carmignac, interrogé par l'AFP.

Les marchés américains, qui donnent habituellement le "la" sur les indices boursiers mondiaux, ont tourné au ralenti en ce lendemain du jour férié de Thanksgiving, avec une séance écourtée terminant à 18H00 GMT.

"Les espoirs que la Fed puisse baisser ses taux d'intérêt sont ce qui a rendu les investisseurs optimistes aujourd'hui", résume auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.

Plusieurs indicateurs économiques américains publiés cette semaine ont conforté les acteurs du marché dans leur hypothèse d'une nouvelle réduction des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de l'institution monétaire, les 9 et 10 décembre prochains.

Entre prix à la production toujours en hausse et une confiance des consommateurs en chute libre, les données ont brossé un paysage inquiétant de l'économie américaine.

Mais une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'optimisme des marchés.

"La probabilité d'une baisse des taux par la Fed est passée de moins de 30% à 85%, donnant au monde un peu d'air", relève Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Les acteurs du marché attendent désormais "des nouvelles de l'inflation", avec notamment l'indice des prix à la consommation PCE pour septembre vendredi prochain, observe Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.

La publication de plusieurs indicateurs clés a été retardée en raison de la paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché le pays et certaines données ne verront jamais le jour.

Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain s'est très légèrement tendu par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% contre 4,00%.

Côté changes, le billet vert faisait du surplace vendredi dans un marché calme et ne perdait que 0,05% face à la monnaie unique européenne, à 1,1602 dollar pour un euro.

Panne au CME

La journée a été marquée par une panne au Chicago Mercantile Exchange (CME), l'une des principales Bourses mondiales en raison d'un problème de refroidissement dans des centres de données.

Le problème technique a été résolu peu avant l'ouverture de la Bourse de New York.

Les opérateurs de marché utilisent notamment les plateformes du CME pour se protéger grâce à des contrats à terme, que ce soit sur les indices boursiers (S&P 500, Nasdaq, etc.), sur les taux d'intérêt ou sur les devises.

L'argent brille, le pétrole attend l'Opep

L'argent a atteint un nouveau sommet historique vendredi, à 55,3350 dollars l'once, dépassant son précédent record atteint en octobre.

Crucial pour la transition écologique et le développement de l'intelligence artificielle --car utilisé pour la fabrication de panneaux solaires, de puces semi-conductrices et d'autres composants électroniques--, l'argent bénéficie notamment d'"une forte demande industrielle" et d'"une croissance limitée de l'offre", selon les analystes d'UBS.

Le pétrole a terminé en petite baisse alors que les opérateurs doutent d'une résolution rapide du conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Le Brent a perdu 0,22% à 63,20 dollars et le WTI a lâché 0,17% à 58,55 dollars.

Vladimir Poutine a déclaré jeudi que Moscou ne cesserait les hostilités en Ukraine que si les forces de Kiev acceptaient de se retirer des territoires dont elle revendique l'annexion, faute de quoi l'armée russe les prendra "par la force".

La présidence ukrainienne a de son côté formellement exclu tout renoncement à des territoires, affirmant que le seul sujet réaliste était un cessez-le-feu sur la ligne de front.

Nasdaq

Valeurs associées

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