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Le bénéfice de Citi au deuxième trimestre augmente de 25 % dans un contexte de volatilité des marchés
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Les commissions de banque d'investissement augmentent de 13 %, grâce aux fusions et acquisitions
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La banque prévoit de racheter au moins 4 milliards de dollars d'actions au troisième trimestre
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Les actions atteignent leurs plus hauts niveaux depuis la crise financière de 2008
(Mise à jour du titre, des paragraphes 1 et 2 en fonction de l'évolution des actions) par Tatiana Bautzer et Manya Saini
Les actions de Citigroup C.N ont brièvement atteint leur plus haut niveau depuis la crise financière de 2008 après que la banque a battu les estimations de Wall Street pour le bénéfice du deuxième trimestre et a déclaré qu'elle prévoyait de racheter au moins 4 milliards de dollars d'actions.
L'action a grimpé jusqu'à 90,69 dollars mardi après que la troisième plus grande banque américaine ait annoncé des bénéfices battant le marché, grâce à des gains exceptionnels dans ses activités de trading et de banque d'investissement. Elle était en hausse de 3 % en fin d'après-midi.
Le rachat d'actions promis pour le troisième trimestre, d'un montant de 4 milliards de dollars, est supérieur aux 3,75 milliards de dollars rachetés par la banque au cours du premier semestre de l'année.
Les analystes ont bien réagi aux résultats et à l'augmentation du rendement pour les actionnaires. Kenneth Leon, directeur de la recherche chez CFRA, a augmenté le prix cible de Citigroup de 17 dollars pour le porter à 110 dollars par action pour les 12 prochains mois. Selon lui, la banque mérite de se rapprocher de ses pairs, car ses performances s'améliorent.
Les actions et les obligations se sont emballées depuis avril, lorsque le président américain Donald Trump a stupéfié les marchés en annonçant des droits de douane considérables à l'encontre des principaux partenaires commerciaux. La volatilité a tendance à aider les bureaux de transactions de Wall Street, car les clients ajustent leurs portefeuilles.
Les revenus de Citi sur les marchés ont bondi de 16 % pour atteindre 5,9 milliards de dollars, soit sa meilleure performance depuis le deuxième trimestre 2020.
Les marchés ont rebondi et les opérations de banque d'investissement ont repris après le choc initial des annonces de tarifs douaniers américains en avril qui ont gelé l'activité. Plusieurs grandes introductions en bourse et des rachats d'entreprises de plusieurs milliards de dollars depuis juin ont alimenté l'optimisme pour le second semestre.
"Nous sommes très satisfaits du front des fusions et acquisitions - le pipeline est excellent", a déclaré Jane Fraser, directrice générale, aux analystes lors d'une conférence téléphonique, et elle a indiqué que la banque travaillait sur sept des dix plus grandes transactions de banque d'investissement de l'année. La banque a constaté une augmentation de l'activité dans les secteurs de la santé et de la technologie, principalement en Amérique du Nord, ainsi qu'un plus grand nombre d'opérations émanant de sponsors financiers.
Le bénéfice net de la troisième banque américaine s'est élevé à 4 milliards de dollars, soit 1,96 dollar par action, au cours du trimestre qui s'est achevé le 30 juin. Les analystes s'attendaient en moyenne à 1,60 dollar par action, selon les estimations compilées par LSEG.
En plus de l'augmentation des revenus provenant du trading, les commissions de la banque d'investissement de Citi ont augmenté de 13 %. La croissance de la banque d'investissement a été tirée par une augmentation de 52 % des honoraires de conseil en matière de fusions et d'acquisitions. Le revenu global de la banque a augmenté de 19 % pour atteindre 1,9 milliard de dollars.
Le directeur financier Mark Mason a déclaré que la banque voyait toujours les transactions reprendre malgré l'incertitude tarifaire avant la date de mise en œuvre du 1er août. "Les marchés d'émission d'actions et de titres de créance restent constructifs à la lumière des évaluations des actions et de l'orientation des taux d'intérêt", a-t-il déclaré.
Les commissions sur les marchés des capitaux ont augmenté de 25 % au cours du trimestre, grâce à la vigueur des convertibles et des offres publiques initiales. La division bancaire a connu une croissance rapide depuis que son responsable, Viswas Raghavan, a quitté JPMorgan il y a un an. Citi a dirigé conjointement l'introduction en bourse de 1,05 milliard de dollars de l'émetteur de stablecoins Circle
CRCL.N et la cotation de 650 millions de dollars de la plateforme de commerce de détail eToro ETOR.O . La banque a également conseillé Charter Communications CHTR.O dans le cadre de son accord de 21,9 milliards de dollars pour l'achat de la société privée Cox Communications en mai.
Ce trimestre pourrait marquer un changement plus durable pour la banque, a déclaré Erika Najarian, analyste chez UBS, dans une note aux clients.
"Citigroup est bien connu pour son potentiel de rendement du capital, mais les résultats du deuxième trimestre suggèrent qu'il pourrait être plus que cela, ce qui pourrait attirer plus d'actionnaires à long terme qui étaient réticents à détenir des actions. Plus tôt dans la journée de mardi, les banques rivales JPMorgan Chase JPM.N et Wells Fargo WFC.N ont battu les estimations de Wall Street concernant leurs bénéfices du deuxième trimestre.
PROGRÈS DES ORDONNANCES DE CONSENTEMENT
Mme Fraser a déclaré que la banque progressait dans la mise en œuvre des sanctions réglementaires, connues sous le nom de consent orders, qui l'obligent à améliorer les contrôles et la qualité des données.
Dans une présentation aux analystes, Citi a annoncé qu'elle avait retiré 211 applications au cours du premier semestre de l'année et renforcé les contrôles dans 85 pays afin de détecter les "paiements importants et anormaux"
La banque a été touchée par les ordonnances de consentement en 2020 après avoir envoyé par erreur 900 millions de dollars aux prêteurs de Revlon.
Les actions de Citi ont lentement réduit l'écart avec leurs homologues de Wall Street, mais elles sont toujours négociées en dessous de leur valeur comptable. Elles bénéficient de 17 recommandations d'achat et de cinq recommandations de maintien de la part des analystes, selon les données compilées par LSEG.
Les actions de Citi ont augmenté de 24,3 % depuis le début de l'année, contre un gain de 6,6 % pour le S&P 500 .SPX jusqu'à lundi.
La banque est en bonne voie pour réaliser une introduction en bourse de son unité mexicaine Banamex d'ici la fin de l'année, a déclaré Mme Fraser.
Le revenu global de Citi a augmenté de 8 % au cours du trimestre par rapport à l'année précédente pour atteindre 21,7 milliards de dollars, établissant des records au deuxième trimestre pour ses activités de services, de gestion de patrimoine et de services bancaires aux particuliers aux États-Unis.
Le chiffre d'affaires de l'unité de gestion de patrimoine, désignée par Mme Fraser comme un secteur de croissance clé, a augmenté de 20 % au cours du trimestre. Les revenus des services bancaires aux particuliers aux États-Unis ont augmenté de 6 % au deuxième trimestre, grâce à l'augmentation des soldes de cartes de crédit générateurs d'intérêts. La plupart des pertes de crédit de ce trimestre, soit 2,2 milliards de dollars, sont liées au portefeuille de cartes de crédit.
La banque a constitué une provision pour pertes de crédit d'environ 600 millions de dollars pour faire face à certaines dégradations du portefeuille de prêts aux entreprises et à certains risques de transfert de dividendes en Russie appartenant à des clients.
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