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La scission est soutenue à près de 100 % lors de l'assemblée générale annuelle
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La séparation permettra de mieux se concentrer, selon le président
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La rémunération du président critiquée par les conseillers en vote par procuration
(Ajout de détails sur l'élection du président, le vote sur la rémunération, citations de conseillers paragraphes 8-13) par John Revill
Les actionnaires de Holcim
HOLN.S ont soutenu la séparation et la filialisation des activités nord-américaines du cimentier mercredi, afin de mieux se concentrer et de bénéficier de l'augmentation des dépenses de construction aux États-Unis.
Presque tous les actionnaires ont voté en faveur de la séparation lors de l'assemblée générale annuelle de la société à Zoug, ce qui conduira à la création d'une nouvelle société appelée Amrize, axée sur l'Amérique du Nord, Holcim conservant des actifs axés sur le reste du monde.
La scission devrait être achevée d'ici à la fin du mois de juin, les actionnaires de Holcim devant recevoir 100 % des actions de la nouvelle société, qui sera cotée à la Bourse de New York, avec une cotation supplémentaire à la Six Swiss Exchange.
Amrize, qui compte plus de 1 000 sites et 19 000 employés en Amérique du Nord, sera le plus grand producteur de ciment au Canada et aux États-Unis.
En 2024, elle a généré un revenu net de 1,3 milliard de dollars pour un chiffre d'affaires de 11,7 milliards de dollars, et entend capitaliser sur les importantes dépenses d'infrastructure en cours dans la région.
"Nous sommes convaincus qu'en tant que sociétés indépendantes cotées séparément, Holcim et Amrize bénéficieront d'une orientation stratégique et opérationnelle plus forte", a déclaré Jan Jenisch, président du conseil d'administration de Holcim.
Les actionnaires ont également voté en faveur de Kim Fausing, directeur général de la société d'ingénierie danoise Danfoss, pour remplacer M. Jenisch, qui doit devenir directeur général et président d'Amrize.
Jenisch, ancien directeur général de Holcim, a été critiqué lors de l'AGA pour son plan de rémunération pour 2024 estimé à 48 millions de francs suisses (57,24 millions de dollars), ce qui fait de lui le dirigeant le mieux payé parmi les sociétés suisses de premier ordre.
Le conseiller en procuration Ethos a déclaré que le paquet, qui a augmenté en raison de la performance des options sur actions, était inacceptable, la rémunération variable de Jenisch étant 25 fois supérieure à son salaire de base en tant que CEO.
Le conseiller suisse Actares s'est également montré critique, bien que la plupart des actionnaires aient soutenu le paiement, le vote non contraignant pour le plan de rémunération 2024 ayant été soutenu par 92,4 % des investisseurs.
"Les observateurs indépendants ont l'impression que les dirigeants sont engagés dans une course, une course d'éléphants, pour savoir qui gagnera le plus d'argent", a déclaré Frank van Pernis, représentant d'Actares.
"Pour le citoyen moyen, une telle rémunération n'est tout simplement pas compréhensible", a-t-il ajouté. (1 $ = 0,8386 franc suisse)
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