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Altran-Défié par Elliott, le PDG de Capgemini campe sur son offre
information fournie par Reuters 27/11/2019 à 12:05

 (Dans notre dépêche datée du 25 novembre, au 2e paragraphe,
bien lire Altran et non Capgemini comme écrit par erreur. Une
répétition corrigée suit.)
    * Capgemini maintient à 14 euros/action son offre sur Altran
    * Le PDG de Capgemini "assez confiant" sur la réussite de
l'offre
    * Décision de la Cour d'appel de Paris attendue le 4
décembre

    par Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain
    PARIS, 25 novembre (Reuters) - Capgemini  CAPP.PA  maintient
à 14 euros par action le montant de son offre de rachat sur son
concurrent français Altran  ALTT.PA , a déclaré à Reuters le PDG
du géant européen des services informatiques, ignorant les
requêtes du fonds activiste Elliott en faveur d'une proposition
plus généreuse.
    Le fonds américain, qui s'est fait connaître dans l'Hexagone
en prenant une participation dans le groupe de vins et
spiritueux Pernod Ricard  PERP.PA , a fait irruption en juillet
dernier au capital d'Altran dont il détient l'équivalent de
10,25% du capital via des contrats d'échange sur actions
("equity swaps").
    Dans une déclaration adressée à l'Autorité des marchés
financiers, le fonds dirigé par Paul Singer estime que l'offre
de rachat amicale dévoilée en juin par Capgemini sous-évalue
Altran, spécialiste français des services d'ingénierie et de
recherche et développement.  
    Dans un entretien accordé à Reuters, le PDG de Capgemini
Paul Hermelin s'est toutefois dit confiant dans la capacité de
son groupe à convaincre une majorité des actionnaires d'apporter
leurs titres à l'offre au prix initial de 14 euros par action. 
    "Il ne changera pas", a assuré Paul Hermelin dans les locaux
du groupe à Paris. "J’ai lu le troisième trimestre d’Altran. Je
n’ai rien vu qui me pousse à relever le cours".
    L'opération, qui a déjà reçu le feu vert des deux conseils
d'administration, doit donner naissance à un acteur mondial de
la transformation numérique des entreprises industrielles, avec
un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros et un effectif de
plus de 250.000 personnes.
    Le prix proposé par Capgemini représente une prime de 30%
sur le dernier mois précédent l'annonce de la transaction le 24
juin. L'action d'Altran se cote toutefois à un niveau légèrement
supérieur - 14,14 à la clôture lundi - laissant supposer que le
marché espère encore une offre plus généreuse.
    Capgemini a fixé à 50,1% le seuil à partir duquel
l'opération sera considérée comme réussie. L'accroissement de la
position d'Elliott au capital d'Altran risque cependant de
compliquer l'atteinte du seuil de 90% qui permettrait de sortir
la société de la cote.
    
    CONFIANT
    "Nous sommes prêts à vivre et à travailler avec des
minoritaires", a assuré Paul Hermelin qui s'est dit "assez
confiant" dans les chances de réussite de l'opération.
    La transaction est pour l'instant suspendue le temps que la
justice se prononce sur des recours lancés par l'Association
pour la défense des actionnaires minoritaires (Adam), mandatée
entre autres par Elliott, concernant la régularité de la
procédure. La finalisation de la transaction était à l'origine
prévue d'ici la fin de l'année, un calendrier qui est désormais
décalé de plusieurs mois.
    La Cour d'appel de Paris tiendra une audience le 4 décembre
en vue de décider si elle suspend ou non l'offre. Elle aura
ensuite jusqu'à 5 mois, soit jusqu'à fin mars, pour se prononcer
au fond sur la conformité de l'opération. 
    "Je suis assez confiant. Je n’ai pas vu que des moyens de
droit nouveaux aient été trouvés (...)", a expliqué Paul
Hermelin, déplorant des manoeuvres destinées selon lui à gagner
du temps, au risque d'entraîner des fuites de talents. 
    "Normalement une société qui est un peu bloquée plusieurs
mois, c’est le plaisir des chasseurs de tête", a-t-il poursuivi.
    Le PDG s'est dit ouvert à rencontrer des représentants
d'Elliott, qui ont récemment formulé une demande en ce sens, à
la condition que la discussion porte sur des éléments nouveaux.
    "On peut se voir, on ne refusera jamais un rendez-vous. Si
c’est les mêmes éléments, ça ne changera pas", a-t-il expliqué. 
    Le dirigeant historique de Capgemini, qui passera le relais
en mai prochain à Aiman Ezzat tout en conservant la présidence
du groupe, prévient toutefois que Capgemini changerait son fusil
d'épaule s'il n'obtenait pas les 50,1% nécessaires.
    "Là on se retire et on fera autre chose", explique-t-il.
"Moi, j’ai d’autres idées. Le digital est tellement riche
d’opportunités".    
    Contacté par Reuters, Elliott n'a pas souhaité faire de
commentaire.

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
LEAD 1-Capgemini va racheter Altran dans une opération à €5 mds 
   
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Avec Sarah White, édité par Jean-Michel Bélot)
 

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2 commentaires

  • 25 novembre 17:51

    Toujours dans le bleuf , ces FORTES TETES , mais avec 50,1 % à l 'issue de l 'opa il fera BEAUCOUP MOINS LE MALIN avec des VRAIS DURS en face de lui ...


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