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Le volailler LDC améliore sa rentabilité, espère vendre en plus grande quantité
information fournie par Boursorama avec AFP 23/11/2023 à 10:08

Le bénéfice net du volailler LDC a bondi de plus de 60% au premier semestre de son exercice 2023-2024 et sa marge a progressé, a annoncé jeudi l'entreprise, qui l'explique par l'amélioration de l'efficacité de ses usines plutôt que ses hausses de tarifs.

Un camion transportant des dindes arrive à l'abattoir de Blancafort, propriété du leader européen LDC, le 2 mars 2021.  ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Un camion transportant des dindes arrive à l'abattoir de Blancafort, propriété du leader européen LDC, le 2 mars 2021. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Le groupe, présent aux rayons volailles (Loué, Le Gaulois, Maître Coq), œufs (Matines), et traiteur (Marie), a enregistré un bénéfice net de 153,2 millions d'euros sur la période, contre 93,9 millions un an plus tôt, selon un communiqué.

Dans le même temps, sa marge opérationnelle courante est passée de 4,4% à 6,4%.

Son chiffre d'affaires a augmenté de 10,5% à plus de trois milliards d'euros, tiré par les hausses de prix et la poursuite de son agrandissement à coups d'acquisitions (notamment Matines et Ovoteam, dans l'œuf).

En l'espace de deux ans, les tarifs de ses produits volaillers ont augmenté de plus de 30% au motif qu'il fallait répercuter la flambée du coût de l'alimentation des animaux dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Le groupe affirme que cette inflation a eu un rôle marginal dans l'amélioration de la marge.

"Il y a certainement un effet prix, mais il y aussi un effet investissements, productivité, plan industriel qui fonctionne, (...) meilleure valorisation des cuisses...", a déclaré à des journalistes le directeur général Philippe Gélin.

L'augmentation des tarifs a suivi "strictement" celle des matières premières agricoles, a complété Stéphane Sallé, directeur du pôle Volaille (près de 70% du chiffre d'affaires).

L'amélioration de la rentabilité provient des gains de productivité, mais aussi du fait que le groupe a pu écouler "une très grande part de nos stocks surgelés" quand la demande de volaille était difficilement satisfaite à cause de la grippe aviaire, de la réduction des promotions et de la suspension des pénalités logistiques (infligées aux fournisseurs lorsqu'ils ne livrent pas leurs produits à temps), a-t-il expliqué.

L'heure est désormais à la "reconquête des volumes" de ventes, a souligné M. Gélin. Ceux-ci sont toujours en repli de près de 2% sur le semestre.

Avec le répit sur le front de la grippe aviaire (qui réduit le nombre d'animaux à transformer du fait d'abattages ou de "vides sanitaires" prolongés), "on est confiants pour retrouver des volumes progressivement" et gagner des parts de marché sur les viandes de volailles importées, moins chères, a ajouté le directeur général.

3 commentaires

  • 23 novembre 10:43

    Le consommateur va y laisser des plumes !!!


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