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Le traitement antiviral de Pfizer réduit de 89% le risque de formes graves de Covid, dit le laboratoire
information fournie par Reuters 05/11/2021 à 11:51

par Deena Beasley

5 novembre (Reuters) - Pfizer PFE.N a annoncé vendredi avoir stoppé prématurément l'essai de son traitement antiviral expérimental contre le COVID-19 après que celui-ci a démontré qu'il réduisait de 89% les risques d'hospitalisation ou de décès chez les personnes susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

Le traitement développé par le laboratoire américain semble ainsi plus efficace que celui de Merck MRK.N , le molnupiravir, qui réduit d'environ 50% la probabilité d'une hospitalisation ou d'un décès chez les patients présentant un risque élevé de développer la maladie, selon les résultats provisoires d'un essai clinique communiqués le mois dernier.

Aucune des deux entreprises n'ont publié pour le moment les données complètes de leurs essais cliniques.

Pfizer a fait savoir qu'il entendait transmettre des données provisoires à l'agence sanitaire américaine, la FDA, dans le cadre d'une demande d'utilisation en urgence effectuée en octobre. La gélule anti-COVID de Pfizer est administrée conjointement avec un ancien traitement antiviral appelé ritonavir.

Les 1.219 patients ayant participé à l'essai clinique de Pfizer présentaient des formes modérées du COVID-19 et au moins un facteur à risque, comme l'obésité ou l'âge.

D'après l'étude, 0,8% des patients ayant reçu le traitement de Pfizer dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes ont été hospitalisés, et aucun d'entre eux n'est décédé dans les 28 jours. Parmi les patients ayant reçu un placebo, le taux d'hospitalisation est de 7%, et sept d'entre eux ont succombé à la maladie.

Les données sont similaires pour les patients débutant le traitement dans les cinq jours suivant l'apparition des symptômes - 1% d'entre eux hospitalisés, aucun décès.

Pour être efficaces, les antiviraux doivent être administrés le plus tôt possible, avant qu'une infection se propage.

Merck a effectué son essai en administrant son traitement dans les cinq jours suivant l'apparition des symptômes.

"Nous avons constaté que nous avons une grande efficacité, même quand un patient a été traité après cinq jours (...) Les gens peuvent patienter deux jours avant d'effectuer un test ou autre, et cela veut dire que nous avons du temps pour traiter les gens et vraiment apporter un bénéfice sur le plan de la santé publique", a déclaré à Reuters la directrice du programme chez Pfizer, Annaliesa Anderson.

Le laboratoire n'a pas détaillé les potentiels effets secondaires du traitement. Il a indiqué que des effets indésirables étaient survenus dans environ 20% des cas, qu'il s'agisse des patients ayant reçu le traitement ou le placebo.

Les experts en maladies infectieuses soulignent que le déploiement des vaccins contre le COVID-19 reste le meilleur moyen de lutter contre la pandémie. Mais seule 58% de la population américaine est complètement vaccinée, et l'accès au vaccin est limitée dans certaines régions du globe.

(Reportage Deena Beasley; version française Jean Terzian)

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2 commentaires

  • 05 novembre 12:36

    Mais bon, ce n'est pas à eux qu'il faut jeter la pierre, ils font de la comm, du business, c'est aux gouvernements qui nous vendent du rêve qu'il faut jeter la pierre car c'est à eux de peser le pour et le contre et pas juste jouer les commerciaux des labos!


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