
Malgré le bon démarrage de la campagne de vaccination, Boris Johnson a dû se résoudre à reconfiner la population alors qu'une variante plus contagieuse du virus se propage dans le pays. (© T.Akmen / AFP)
En dépit de la signature de l’accord avec l’Union européenne, Londres reste dans le flou. De nombreux défis se présentent : reconfinement de la population, croissance au ralenti, velléités d'indépendance de l'Écosse...
Better late than never (mieux vaut tard que jamais). Après quatre ans et demi de pourparlers – le référendum sur le Brexit remonte, rappelons-le, au 23 juin 2016 –, le Royaume-Uni a donc fini par conclure un accord de commerce et de coopération avec l’Union européenne, désormais réduite à vingt-sept membres.
Accord commercial et… flambée épidémiqueSigné le 24 décembre 2020 et entré en vigueur le 1er janvier 2021, ce texte de 1491 pages, dans la version de la langue de Molière (accessible sur https://eur-lex.europa.eu), couvre la sphère des marchandises et des services, l’aviation, le transport routier, la sécurité sociale, la coopération sanitaire, voire le maintien de l’ordre. Certes, la politique étrangère, la sécurité extérieure et la coopération en matière de défense ne sont pas incluses.
Mais cet accord permet d’éviter l’introduction de droits de douane et de quotas dans les échanges entre le Royaume-Uni et l’UE – inévitable en cas de no deal –, ainsi que la fermeture des eaux britanniques pour les pêcheurs européens.
«C’est un accord juste, équilibré et responsable», s’est félicitée la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, alors que le Premier ministre Boris Johnson a fait valoir «cet incroyable moment» : «Notre liberté est dans nos mains, et c’est à nous d’en tirer le meilleur parti.» La Bourse de Londres se mettait
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer