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Le ralentissement de la reprise en Chine assombrit les perspectives de croissance des entreprises mondiales
information fournie par Reuters 02/08/2024 à 06:01

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Medha Singh

Les chaînes de hamburgers et les constructeurs automobiles du monde entier ressentent de plus en plus les effets d'une reprise chancelante dans la deuxième économie mondiale , la Chine, et s'attendent à un avenir cahoteux.

Un ralentissement prolongé du marché immobilier et des niveaux élevés d'insécurité de l'emploi ont mis un terme à la fragile reprise en Chine, une puissance commerciale mondiale, et les effets de ce ralentissement peuvent être ressentis au-delà des frontières.

La chaîne de cafés Starbucks SBUX.O , le constructeur automobile General Motors GM.N et les entreprises technologiques touchées par les restrictions imposées aux exportations vers la Chine font partie de ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme sur la faiblesse du pays. Les mesures de relance du gouvernement chinois n'ont jusqu'à présent pas réussi à stimuler la consommation , et le marché immobilier surendetté a rendu les consommateurs moins enclins à dépenser.

"Le marché est difficile en ce moment. Et franchement, il n'est pas viable, car le nombre d'entreprises qui y perdent de l'argent ne peut pas continuer indéfiniment", a déclaré la semaine dernière Mary Barra, directeur général de General Motors, alors que la division du constructeur automobile en Chine est passée du statut de moteur de profit à celui d'épuisement de ses finances.

L'économie chinoise, qui pèse 18 600 milliards de dollars, a connu une croissance plus lente que prévu au deuxième trimestre, et les ménages prudents accumulent de l'épargne et remboursent leurs dettes. La croissance des ventes au détail est tombée à son plus bas niveau depuis 18 mois en juin, et les entreprises ont réduit leurs prix sur tous les produits, des voitures aux vêtements en passant par la nourriture.

Pour tenter d'enrayer la crise, la Chine a présenté le mois dernier les mesures de relance destinées aux consommateurs afin de soutenir la modernisation des équipements et les échanges de biens de consommation, mais cela n'a pas apaisé les inquiétudes.

Certains analystes ont prévenu qu'à moins d'un changement structurel donnant aux consommateurs un rôle plus important dans l'économie, la voie actuelle alimente les risques d'une période prolongée de quasi-stagnation et de menaces persistantes de déflation.

"On s'inquiète beaucoup du fait que Pékin n'introduit pas le type de stimulus qui aide à élargir la base économique", a déclaré Quincy Krosby, stratège mondial en chef de LPL Financial.

"Il devient de plus en plus difficile pour les entreprises américaines de considérer le marché chinois comme un partenaire fiable

La Chine est restée un frein pour Apple AAPL.O au cours du dernier trimestre. Les ventes du fabricant de l'iPhone ont baissé de 6,5 %, soit beaucoup plus que prévu, dans le pays, qui représente un cinquième de son chiffre d'affaires total.

Le géant français des cosmétiques L'Oréal OREP.PA a déclaré que le marché chinois de la beauté restera légèrement négatif jusqu'au second semestre 2024, sans amélioration visible du sentiment.

Les ventes d'autres entreprises de consommation ont également été affectées, notamment Starbucks SBUX.O , McDonald's MCD.N et Procter & Gamble PG.N , tandis que la faiblesse de la demande de voyages intérieurs a incité Marriott MAR.O à lancer un avertissement sur son chiffre d'affaires.

La faiblesse de la croissance s'est également manifestée dans les résultats décevants des fabricants de produits de luxe LVMH LVMH.PA et Kering PRTP.PA , propriétaire de Gucci, ainsi que dans les avertissements sur résultats de Burberry BRBY.L et Hugo Boss BOSSn.DE .

"Le monde a été surpris par la faiblesse économique de la Chine au cours de cette année", a déclaré Marc Casper, directeur général du fabricant d'équipements médicaux Thermo Fisher

TMO.N .

Pendant ce temps, les constructeurs automobiles étrangers, de Tesla TSLA.O à BMW BMWG.DE , Audi et Mercedes MBGn.DE , sont engagés dans une intense guerre des prix en Chine après avoir cédé des parts de marché aux fabricants nationaux de VE, menés par BYD 002594.SZ , qui proposent des modèles de haute technologie à bas prix.

Certes, l'indice MSCI World with China Exposure

.dMIWOC000eNUS , qui suit 52 sociétés dont les revenus sont fortement exposés à la Chine, a progressé de 11,6 % cette année, ce qui n'est pas loin d'une hausse de 12 % de l'indice MSCI des actions mondiales .MIWD00000PUS .

Toutefois, la majeure partie de la performance de l'indice axé sur la Chine est due à une hausse des valeurs des semi-conducteurs, notamment Broadcom AVGO.O et Qualcomm

QCOM.O , qui ont bénéficié de la demande liée à l'intelligence artificielle.

DÉFIS POLITIQUES

Les tensions commerciales croissantes entre la Chine et les États-Unis et certaines politiques nationales ont aggravé les difficultés des multinationales.

La campagne anti-corruption lancée par Pékin l'année dernière a provoqué des perturbations qui ont en partie incité GE HealthCare GEHC.O à revoir à la baisse ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires et ont suscité des inquiétudes quant aux ventes du vaccin Gardasil de Merck

MRK.N .

Par ailleurs, le durcissement des restrictions à l'exportation imposées par les États-Unis sur le partage de la technologie des puces haut de gamme avec la Chine empêche les fabricants de puces de desservir l'un des marchés les plus importants pour les semi-conducteurs.

Qualcomm a déclaré que ses revenus ont été affectés par les restrictions américaines sur les exportations vers la Chine, ce qui a assombri ses prévisions, par ailleurs optimistes, mercredi.

Les analystes ont déclaré qu'il était peu probable que les pressions s'atténuent bientôt.

"Il est surprenant que (le ralentissement) ait duré aussi longtemps", a déclaré Stuart Cole, macroéconomiste en chef chez Equiti Capital.

"Une fois les restrictions Covid levées, on s'attendait généralement à ce que la Chine rebondisse. Mais le rythme d'expansion chinois que nous avons connu précédemment ne se reproduira pas de sitôt"

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