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Le président tchétchène se dit prêt à mourir pour Poutine
information fournie par Reuters 27/11/2017 à 12:18

    MOSCOU, 27 novembre (Reuters) - Ramzan Kadirov, président de 
la République de Tchétchénie, s'est déclaré prêt à mourir pour 
Vladimir Poutine et à renoncer à son poste si ce dernier le lui 
demande. 
    Interrogé dimanche soir sur la télévision publique russe, 
Kadirov, 41 ans, a présenté le président russe comme son idole. 
"Je suis prêt à mourir pour lui, à obéir à tous ses ordres", 
a-t-il dit. 
    Dans la perspective de l'élection présidentielle russe de 
l'an prochain, Vladimir Poutine n'a pas caché son intention de 
renouveler les classes dirigeantes de la fédération, ce qui peut 
inquiéter certains hommes politiques comme Kadirov, au pouvoir 
depuis plus de dix ans.   
    L'émission de dimanche soir a été pour le président 
tchétchène, qui se présente comme "le fantassin de Poutine",  
l'occasion de vanter son action et de renouveler son allégeance 
au Kremlin. 
    Lundi matin, le parole-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a 
pris acte de ces bonnes intentions. "Ramzan continue d'être le 
président de la République (de Tchétchénie)", a-t-il dit. 
    Le Kremlin se félicite de voir la Tchétchénie, 
majoritairement musulmane et qui a connu deux guerres sanglantes 
entre 1994 et 1996 puis en 1999-2000, tenue d'une main de fer 
par un fidèle partisan de Poutine.  
    Mais Kadirov a été accusé de nombreux abus par des 
organisations de défense des droits de l'homme, et récemment 
encore de persécuter les homosexuels. 
    Interrogé sur une éventuelle démission, il a répondu que 
c'était "son rêve" de pouvoir un jour quitter son poste, "un 
travail très difficile". Dans ce cas, il a ajouté qu'il 
proposerait plusieurs personnalités pour lui succéder. 
    "A un moment, il était nécessaire que des gens comme moi se 
battent pour remettre les choses en ordre. Aujourd'hui, nous 
avons l'ordre et la prospérité (...) et le temps du changement 
est venu", a-t-il dit. 
    Ce n'est pas la première fois que Kadirov tient de tels 
propos. 
    Sa position ne semble d'ailleurs pas très menacée. Il a été 
réélu l'année dernière pour un nouveau mandat de cinq ans, avec 
l'appui de Poutine qui a cependant souligné que la loi russe 
devait s'appliquer sans réserve en Tchétchénie. 
    Accusé de réprimer violemment l'homosexualité, Kadirov a 
dénoncé dans son interview des allégations sans fondement. Nous 
ne pouvons pas persécuter les homosexuels en Tchétchénie, a-t-il 
dit, tout simplement parce qu'il n'y en a pas. 
 
 (Andrew Osborn et Dmitry Solovyov, avec Maria Tsvetkova; Guy 
Kerivel pour le service français, édité par Tangi Salaün) 
 

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