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Le président de Thyssenkrupp exclut un démantèlement
information fournie par Reuters 05/12/2017 à 09:57

LE PRÉSIDENT DE THYSSENKRUPP EXCLUT UN DÉMANTÈLEMENT

LE PRÉSIDENT DE THYSSENKRUPP EXCLUT UN DÉMANTÈLEMENT

BERLIN (Reuters) - Le président du conseil de surveillance de Thyssenkrupp rejette les appels d'investisseurs en faveur d'un démantèlement du groupe industriel et il soutient en revanche le plan de la direction visant à orienter le conglomérat allemand vers les activités technologiques.

"Démanteler le groupe n'est absolument pas envisagé", déclare Ulrich Lehner dans une interview publiée mardi par le journal économique allemand Handelsblatt.

Le président du directoire, Heinrich Hiesinger, aux commandes du conglomérat depuis 2011, a entrepris d'éloigner Thyssenkrupp de la sidérurgie, un secteur volatil, pour le transformer en un groupe technologique tourné vers les équipements automobiles et les ascenseurs.

Thyssenkrupp a conclu un accord avec l'indien Tata Steel pour fusionner leurs activités sidérurgiques en Europe, un projet qui est néanmoins contesté par les syndicats.

Cevian Capital, qui contrôle environ 18% du capital de Thyssenkrupp, a critiqué le plan de transformation de la direction, qui, à ses yeux, ne va pas améliorer la rentabilité du groupe. Il a réclamé en revanche des changements structurels pour rendre le conglomérat plus réactif.

"Si un investisseur se positionne de la sorte publiquement, alors cela nuit à l'entreprise", dit Ulrich Lehner.

Le président du conseil de surveillance de Thyssenkrupp a apporté son soutien à Heinrich Hiesinger avant une rencontre ce mardi avec le président du directoire et un cofondateur de Cevian, Lars Förberg, précise Handelsblatt.

"L'équipe autour de Heinrich Hiesinger fait un excellent travail", affirme Ulrich Lehner. "Il a le plein soutien du conseil de surveillance et j'apprécie énormément cette coopération."

"Un démantèlement n'est pas une option que l'on peut traiter de manière désinvolte", insiste-t-il. "S'il y avait la nécessité de prendre une initiative sur ce front, alors ce serait aussi évoqué et discuté au sein du conseil de surveillance."

(Andreas Cremer; Bertrand Boucey pour le service français)

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