Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le président de Richemont met le luxe sous pression
information fournie par AOF 06/09/2023 à 16:35

Kering (crédit photo : Adobe Stock /  )

Kering (crédit photo : Adobe Stock / )

(AOF) - Les trois valeurs du luxe du CAC 40 figurent parmi les 4 principales baisses de l'indice parisien à la suite de déclarations du président de Richemont, Johann Rupert. Ce dernier a indiqué à Bloomberg que l'inflation commençait à affecter la demande pour les biens de luxe en Europe alors même que la croissance dans le secteur ralentit en Chine et aux Etats-Unis. Plus fort repli du CAC 40, LVMH perd 3,29% à 734,10 euros, suivi par Kering (-1,93% à 470,60 euros) et Hermès (-1,79% à 1834,80 euros).

HSBC a par ailleurs consacré une note au secteur en Europe dans laquelle il a baissé la majorité de ses objectifs de cours après la publication de résultats semestriels globalement en ligne.

Si l'analyste reste à l'Achat sur LVMH, son objectif de cours a été réduit de 1025 euros à 950 euros. Dans l'ensemble, bien que l'EBIT du premier semestre a été légèrement inférieur aux attentes, le bureau d'études pense que le numéro un mondial du luxe se démarque de plus en plus de ses pairs en développant des partenariats, mais aussi grâce à ses opportunités immobilières et à la désirabilité de sa marque qui sera difficile à égaler.

S'il reste à Conserver sur Kering, sa valorisation passe de 580 euros à 560 euros. " Les récents changements de direction montrent que Kering s'attaque aux problèmes de Gucci, mais les résultats pourraient mettre du temps à apparaître" , prévient le broker.

Egalement à Conserver sur Hermès, le bureau d'études a en revanche rehaussé son objectif de cours de 1900 euros à 1950 euros. L'intermédiaire lui reproche sa valorisation élevée.

Alors que les catalyseurs pourraient être limités à court terme, HSBC anticipe un troisième trimestre en demi-teinte pour le secteur avant un rebond de la demande au quatrième trimestre à la faveur d'une base de comparaison plus favorable.

Le secteur du luxe est également fragilisé depuis plusieurs mois par la performance décevante de l'économie chinoise. Publié mardi, l'indice des directeurs d'achat pour les services (Caixin) a reculé plus que prévu à 51,8 en août. Il était attendu à 53,6 après 54,1 en juillet.

Valeurs associées

Euronext Paris +1.78%
Euronext Paris +1.96%
Euronext Paris +2.01%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 06/09/2023 à 16:35:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.