
Un défaut de paiement des États-Unis provoquerait une «catastrophe économique et financière», a averti la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, en marge du dernier sommet des dirigeants du G7 au Japon. (© AFP)
Les incertitudes en provenance des États-Unis poussent les investisseurs à prendre leurs bénéfices. La surperformance des Bourses européennes par rapport à Wall Street est appelée à se poursuivre.
La Bourse a horreur des incertitudes, peut-être plus encore que des mauvaises nouvelles. Or un nouveau risque est apparu récemment, qui peut paraître incongru s’agissant des États-Unis, première puissance économique et financière du monde : la possibilité d’un défaut de paiement.
En effet, en l’absence d’accord au Congrès sur un relèvement du plafond de la dette américaine, l’Oncle Sam pourrait, dès le 1er juin prochain, être dans l’impossibilité de rembourser ses dettes. Ce qui provoquerait «une catastrophe économique et financière», a averti la secrétaire au Trésor, Janet Yellen. Même si un tel scénario semble peu probable, l’attentisme reste de mise sur les marchés. Leur dernier mouvement de hausse, enclenché depuis la mi-mars, paraît aujourd’hui enrayé.
Les grands indices mondiaux ont tendance à faire du surplace, à l’exception du segment des technologiques américaines, qui bénéficie d’un effet de rattrapage et des anticipations d’un retournement à court terme de la politique de la Réserve fédérale (Fed).
Mais de façon générale, les investisseurs sont tentés de prendre leurs bénéfices, après les bonnes performances boursières des premiers mois de l’année. D’autant que les données économiques ne sont guère encourageantes.
Mauvais indicateurs économiquesDans un nombre croissant de pays, les indicateurs révèlent une nette contraction de
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