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Le pétrole plonge à son plus bas niveau depuis 2005, pénalisant les marchés européens
information fournie par Boursorama 14/12/2015 à 14:49

La déprime gagne plus que jamais les cours de l'or noir.

La déprime gagne plus que jamais les cours de l'or noir.

La dégringolade se poursuit du côté du pétrole alors que le Brent s'échange à 36,5 dollars le baril, en-dessous de son point bas de 2009 à 36,6 dollars. Le Brent, qui fait référence en Europe, ne s'était pas échangé à un prix aussi faible depuis février 2005.

Les journées se suivent et se ressemblent sur le marché du pétrole, alors que les prix continuaient de plonger lundi 14 décembre en cours de séance.

Le baril de Brent perdait encore 3,9% à 36,5 dollars lundi vers 14h, tandis que le baril WTI perdait 2,20% à la même heure, passant sous le seuil des 35 dollars à 34,6 dollars. Le point bas de 2009, situé à 33,9 dollars sur le WTI, n'a pas encore été franchi bien que ce seuil semble également approcher à grands pas.

La chute des prix se poursuit alors que Reuters notait lundi à la mi-journée la parution d'« un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) prédisant un marché mondial [du pétrole] saturé au moins jusqu'à la fin de l'année prochaine ».

Plus généralement, aucun facteur ne semble susceptible de fournir un soutien aux prix du pétrole depuis une dizaine de jours.

Le peu de réactions politiques de la part des pays producteurs de pétrole face à la chute des prix de l'or noir laisse penser qu'aucune décision n'est susceptible d'être prise à court terme pour ralentir le rythme de la production mondiale. Tel est notamment l'exemple de l'Opep, qui a décidé il y a une dizaine de jours d'augmenter officiellement le rythme de sa production journalière au lieu de la réduire.

Les stocks américains de pétrole brut ont pourtant réussi à diminuer selon les statistiques hebdomadaires de la semaine dernière (diminution des stocks de 3,5 millions de barils), un chiffre qui traduit théoriquement un affaiblissement de l'offre ou une reprise de la demande, qui devrait théoriquement être de nature à soutenir les prix, ce qui ne s'observe pas.

Cette rechute des prix du pétrole, qui s'est accentuée après 12h heure française, a participé à un retournement à la baisse des marchés actions européens, jusqu'alors bien orientés depuis le début de la séance. Le CAC40 perdait 0,35% à 14h30, alors qu'il progressait de 1,6% peu avant 11h.

L'indice phare de la place parisienne était logiquement tiré à la baisse par les valeurs du pétrole (Total -1,66%, Technip -1,44%), mais aussi par les valeurs de l'automobile (Renault -1,67%, Peugeot -1,93%, Valeo -2,50%).

Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)

Retrouvez tous les articles de la rédaction de Boursorama dans la rubrique dédiée .

10 commentaires

  • 15 décembre 16:28

    Hi hi ..le chameau va redevenir compétitif ..mais ils ont perdu le mode d'emploi ..lol !


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