Karamo KABA,
 
 Directeur de la recherche économique
 
 
 En quittant la Banque centrale européenne (BCE) à la fin du mois d'octobre 2019, tous les observateurs s'attendaient à voir Mario Draghi jouer un rôle politique proéminent en Italie. En ce sens, l'appel à la rescousse de « Super Mario » par le Président italien Sergio Mattarella était dans la logique des possibles.
 
 Pourtant, le timing de ce recours peut amener à se poser des questions. En effet, l'Italie, grâce aux mesures prises notamment par la BCE, n'est pas en proie à une crise financière qui aurait nécessité l'appel à Mario Draghi pour calmer les marchés. De plus, ce dernier ne dispose pas de soutien provenant d'une majorité parlementaire, ce qui va l'obliger à rechercher l'appui de formations aux positionnements radicalement opposés.
 
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                        
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