
Peugeot réalise plus de 75% de ses ventes en Europe et Renault a vu ses perspectives dégradées par les analystes financiers. (© Renault / cc Leonid Manchenkov)
En France comme en Europe, les ventes de voitures s'annoncent en berne cette année. Pas de quoi inciter à acheter les actions des deux constructeurs français. Pourtant, celles-ci affichent de faibles niveaux de valorisation en Bourse. Nos conseils sur les titres Renault et Peugeot.
L’Europe automobile n’est pas encore confrontée à un avis de tempête, mais elle fait indéniablement face à une nette dégradation de sa météo commerciale.
Selon les projections de l’ACEA, l’association des constructeurs européens, les nouvelles immatriculations devraient baisser de 1% cette année, contre une croissance encore anticipée à + 1% ces derniers mois. Après la stabilité constatée l’an dernier (+0,1%), ce repli serait une première depuis 2013. Tout juste de quoi préserver le cap des 15 millions de véhicules vendus au sein de l’Union européenne.
Ces nouvelles perspectives ne constituent pas une véritable surprise après un début d’année clairement mitigé.
Les commandes ont reculé de 2,1% sur les cinq premiers mois de l’année. Après les États-Unis et la Chine, l’Europe est le dernier grand marché mondial à rentrer dans une phase baissière.
Une situation totalement inédite. Pour la première fois depuis dix ans, le chiffre d’affaires cumulé des 16 premiers constructeurs mondiaux était ainsi en repli au premier trimestre 2019.
Baisse dans l’HexagoneLe marché français n’échappe pas à la morosité. En juin, les commandes de véhicules légers ont reculé de 6,3% à 193 250 unités. Soit 1,185 million de véhicules sur l’ensemble du semestre, en baisse de 1,7% d’une année sur l’autre.
Une conjoncture européenne dégradée est
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